CIBITOKE, 2 Nov (ABP) – Le directeur provincial en charge de l’éducation, à Cibitoke, Joseph Nyandwi encourage les responsables des écoles, dernièrement touchées par des intempéries, à tout faire, pour qu’il n’y ait plus d’interruption des cours. Il leur a demandé de se débrouiller, en collaboration avec les parents des élèves et certains partenaires éducatifs, pour que les apprentissages continuent, en attendant des solutions appropriées.
Cet appel a été lancé, après que des intempéries de ces deux dernières semaines du mois d’octobre, ont détruit, au moins 74 salles de classe, dans cinq DCE de la province scolaire de Cibitoke, d’après les données des rapports de circonstances. Tenez, 32 salles de classe ont été décoiffées ou détruites par des pluies torrentielles mêlées de vent violent, selon le rapport de circonstances. En commune Rugombo, au moins 15 salles de classe et neuf latrines ont été détruites par ces intempéries observées, la semaine dernière du mois d’octobre. En commune Murwi, l’administration fait état de huit salles de classe au total détruites par la pluie mêlée de vent violent. En commune Mabayi, le rapport a signalé sept salles de classe, tandis en commune Buganda l’effectif de salles de classe détruites arrive à 10 salles, à côté d’une dizaine de latrines effondrées, dans des informations des rapports. En plus de ces
infrastructures signalées ici et là, différents matériels pédagogiques n’ont pas été épargnés, d’après nos sources. Cependant, bien que le directeur provincial de l’éducation encourage les directeurs des écoles à s’arranger pour éviter d’interrompre les apprentissages, il nous a révélé que sa direction n’a pas de moyens financiers, pour contribuer à l’une ou l’autre réparation en ce qui est des dégâts liés aux intempéries, seulement on envoie des rapports au service du ministère de tuteur, en charge de la gestion des urgences. Quant aux directeurs des écoles touchées, des fois il est difficile de gérer la situation, selon la gravité des dommages. Ils saluent les appuis de certains ONG, notamment World Vision international Burundi, Right To Play et RET. Ils demandent de prévoir un fond pour aider les écoles en cas de telles catastrophes.