BUJUMBURA, 15 nov (ABP) – La culture des fleurs contribue dans la promotion de la conservation environnementale, l’esthétique et l’économie du pays, en particulier et du floriculteur en général, a indiqué, M. Revis Mugisha, un cultivateur des fleurs tout près de la rivière Ntahangwa, en Mairie de Bujumbura, lors d’une interview qu’il a accordée à l’ABP.
« Quand j’étais encore élève, j’aimais circuler en ville, et j’étais enthousiasmé par des fleurs plantées dans des pots devant une belle maison. Impressionné, aussi, par leur longévité et leur fraîcheur, je me suis lancée dans à la floriculture, grâce à la compétence entrepreneuriale acquise durant mes études secondaires. »
« J’ai commencé en mettant en place des pépinières car, je ne pouvais pas arriver à acheter des pots ou jardinières pour le repiquage, car, cela coute cher. Apres la vente des pépinières de fleurs en 2020, je suis parvenu à acheter deux sacs de ciment pour la fabrication des pots. Aujourd’hui je parviens à produire 300 fleurs dans des bulbes et plus de mille fleurs dans des emballages locales, dans des sacs et surtout de ciment », a-t-il ajouté.
- Mugisha interpelle la jeunesse de rester au travail et à la population burundaise de bénéficier l’air et l’odeur merveilleuse en achetant ces fleurs car, selon lui, la culture des fleurs augmente la qualité de l’air et surtout en ville où il y a une chaleur intense. En plus, la floriculture crée des emplois pour les floriculteurs, la population et même pour la nation. Aujourd’hui, j’ai embauché six ouvriers pour l’arrosage, le repiquage et la fabrication des bulbes, a-t-il ajouté.