GITEGA, 20 nov (ABP) – Les enseignants, les représentants des organisations de la société civile et les élèves eux-mêmes ont déploré le relâchement des élèves de l’enseignement secondaire à la lecture des livres. Cette lacune a été soulevée lors de la clôture de la caravane du livre et de la lecture que le bureau de l’alliance franco-burundaise de Gitega (centre du pays) a organisé pour exposer le bilan y relatif.
Le directeur dudit bureau, M. Longin Ndayikengirukiye, a indiqué que la crise de la lecture est une triste réalité en milieux scolaires. il a saisi l’occasion pour interpeller les partenaires de l’éducation nationale de s’impliquer activement pour y remédier.
A leur tour, les enseignants du cycle secondaire et des Universités en ont dit long à ce propos. Parmi les causes profondes liées au rabais des connaissances des élèves, ont-ils déploré, il y figure primordialement l’incompréhension des élèves de la langue de l’enseignement qu’est le français.
Ils ont ajouté que cette lacune se répercute sur l’employabilité. Également, les élèves ont reconnu cette lacune tout en sachant que la lecture est la fenêtre qui ouvre l’esprit sur le monde extérieur. Elle permet aussi aux apprenants de s’enrichir en vocabulaire et à la fixation des règles de la grammaire française, ont renchéri les professeurs des universités.
Face aux lacunes ci-haut évoquées, les participants à la clôture de la caravane susmentionnée ont recommandé aux parents d’inculquer à leurs progénitures le goût de la lecture et de leur expliquer sa portée.
Ils ont recommandé aux parents des élèves de prêcher par l’exemple en faisant la lecture en famille et aux enseignants de renvoyer les élèves dans les bibliothèques pour les renouer avec la lecture.