GITEGA, 9 déc (ABP) – Le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, M. Martin Niteretse a procédé le 8 décembre 2023, à la vérification des machines qui seront utilisées dans le système de digitalisation des données du secteur de l’état civil au Burundi, sur l’appui technique et financier du PNUD et de la Banque mondiale.
Le ministre Niteretse a indiqué que l’objet de ce test est de voir si ces machines sont performantes et ont la capacité de fournir des cartes nationales d’identité en fonction de la demande et des exigences internationales.
Il a signalé que le ministère souhaite que l’année prochaine, toute la population burundaise ayant le droit de posséder la carte nationale d’identité aura cette nouvelle carte biométrique afin d’éviter des lamentations de certains politiciens après les élections, mais aussi de se conformer aux autres pays de la région.
D’après lui, le Burundi connaît un déficit au niveau du service de l’état civil qui octroie des cartes nationales d’identité et d’autres documents identifiant les Burundais et les étrangers résident dans le pays. C’est dans ce cadre que le ministère en charge de l’intérieur vient de passer à peu près deux ans en train de travailler sur la modernisation de ce secteur afin de disposer d’une carte nationale d’identité biométrique non biodégradable et non falsifiable pour répondre à certains défis entre autres la possession de plusieurs cartes d’identité nationale, le changement de l’identité complète d’une personne, etc.
Après avoir défini le parcours qu’il faut pour obtenir la carte moderne, M. Niteretse a fait savoir que le test que le ministère est en train de faire dans onze communes du pays à savoir Gitega, Bubanza, Bukinanyana, Kayanza, Ngozi, Kirundo, Muyinga, Cankuzo, Ruyigi, Rutana et Makamba, a été couronné de succès et que bientôt on va le lancer publiquement.
Il a signalé que le ministère va également proposer une loi de protection de cette carte en cours d’élaboration afin de la proposer au conseil des ministres pour l’adoption d’ici trois mois.
Signalons qu’après cette séance de test, le ministre Niteretse a réuni les chefs des services œuvrant dans la province Gitega pour les sensibiliser sur la lutte contre la fraude fiscale, douanière et des taxes communales, sur la protection des biens publics par la lutte contre les malversations économiques et les détournements des biens ou fonds publics.
Ces chefs de service ont été également sensibilisés sur la lutte contre les violences basées sur le genre, signalant que le ministère a enregistré dans les derniers temps des personnes qui s’adonnent à des réconciliations en cas de ces violences, au lieu de condamner l’auteur conformément à la loi.