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Améliorer la communication et la gestion transparente des fonds pour une sécurité alimentaire plus saine

ByAdministrateur

Jan 12, 2024

RUYIGI,  11 jan (ABP) – Les organisations non gouvernementales qui appuient le  gouvernement dans le domaine de la sécurité alimentaire sont appelées à participer de l’élaboration et  l’ajustement de leurs projets aux plans communaux de développement communautaire.

Ces mêmes ONG sont également appelés à la transparence et de ne pas cacher les budgets dédiés aux projets qu’ils réalisent au profit de la population.

Cet appel a été  lancé mercredi le 10 janv 2024, par le gouverneur de la province Ruyigi, Mme Emerencienne Tabu,  après une retraite des membres de la plateforme provinciale de sécurité alimentaire et nutritionnelle à Ruyigi, avec les partenaires techniques et financiers qui interviennent  dans ce domaine, en vue de s’évaluer et se fixer les objectifs pour cette année  2024.

Au cours de cette retraite, le médecin directeur de la province sanitaire de Ruyigi,  Dr Prosper Bigendako a fait savoir que les statistiques montrent que la sécurité alimentaire s’est nettement améliorée  durant l’année 2023 par rapport à l’année précédente. Il a souligné, toutefois, que malgré cette amélioration certaines localités de cette province restent en arrière dans la lutte pour une sécurité alimentaire plus saine.

A cet effet,  il a pointé du doigt la colline Gitwa-Bukamba, qui totalise, à elle seule, plus de 45 personnes présentant une malnutrition sévère, nécessiteuses de traitement au sein des foyers d’apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle (FARN). Il a martelé que cette localité nécessite une action combinée de sensibilisation et d’actions pratiques pour que les maladies liées à la malnutrition disparaissent.

Le responsable de l’antenne provinciale du plan en commune Ruyigi, Jéditus Nirera, a, quant à lui parlé de certaines lacunes qui se manifestent au niveau de la collaboration des partenaires techniques et financiers qui interviennent dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau des communes.

Certains ne participent pas à la planification des travaux et budgets annuels (PTBA), poussant ainsi les administratifs à une certaine méfiance et des vides au niveau des rapports qui sont transmis des communes vers le reste des échelons supérieurs de l’administration.

Nirera a relevé, par ailleurs, une certaine opacité quant à la gestion des ressources financières et des sommes d’argent alloués aux projets de certains intervenants et suggère que les choses changent.

Face à cette situation qui caractérise le domaine de la santé alimentaire et nutritionnelle en cette province, le gouverneur de la province Ruyigi a averti les ONGS qui œuvrent dans ce domaine que le manque de transparence doit cesser pour le bien-être de la population.  Elles ont été également appelées à être ponctuelles dans toutes les rencontres qui les concernent en vue d’une bonne communication pour renforcer la confiance entre partenaires.

Signalons que les membres de plateforme provinciale et ces représentants œuvrant dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle se sont convenus de se retrouver au mois de Mars pour une évaluation de l’étape déjà franchie dans la mise en pratique de tous ces conseils.