GITEGA, 20 fév (ABP) – Le gouvernement burundais veut embrayer sur la vitesse d’une agriculture intensive tournée vers le marché. Tels sont les propos de l’assistant du ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Emmanuel Ndorimana, lors d’une réunion tenue, lundi le 19 février 2024, à Gitega (centre du pays), à l’intention des investisseurs privés, pour échanger sur les stratégies d’augmentation de la production agricole.
Cette rencontre visait des opérateurs disposant d’une capacité financière et technique auxquels le gouvernement va attribuer des terres domaniales pour les exploiter à des fins d’exportation.
L’assistant du ministre en charge de l’agriculture leur a indiqué qu’ils devront valoriser ces terres d’une façon moderne et/ou y pratiquer de l’élevage dans le respect de l’environnement et des normes de production.
Parmi les participants à la réunion, il y avait des membres de la diaspora burundaise. Ils ont rassuré qu’ils sont disposés à mettre à contribution leurs capitaux pour conduire le pays sur la voie du développement.
En matière agricole, l’approche préconisée sera la mécanisation, l’irrigation moderne ainsi que la transformation des produits agricoles, afin d’exporter des produits finis.
En matière de l’élevage, l’on préconise un élevage intensif par l’amélioration des races.
M. Ndorimana a fait savoir que les services techniques du ministère vont s’y impliquer activement pour que les produits d’exportation répondent aux normes internationales.
Les participants à la réunion ont salué cette initiative du gouvernement, arguant que la faisabilité de la vision du gouvernement, d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060, ne tardera pas.