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La viabilisation par intégration sur la colline Rukoba: grognes des propriétaires des parcelles

ByAdministrateur

Mar 5, 2024

GITEGA, 4 mars (ABP) – Les propriétaires des parcelles relevant du projet viabilisation par intégration de l’Office burundais de l’habitat (OBUHA) sur la colline Rukoba en commune et province Gitega (centre du Burundi) a demandé à cet Office de corriger minutieusement les résultats de leurs enquêtes menées sur leurs terrains.

C’est une plaidoirie qu’ils ont exprimée après avoir consulté lesdits résultats affichés publiquement dans les enceintes de l’aérodrome de Gitega, à 300 mètres de la colline Rukoba.

Parmi ceux qui se sont retrouvés lésés figure un certain Edouard Ndayizamba, qui a révélé à l’ABP les irrégularités en question. Il s’agit, entre autres, des parcelles dont les superficies ont été réduites, des propriétaires dont les noms ne correspondent pas au numéro de la parcelle et des maisons auxquelles on n’a pas bien noté les matériaux effectifs ayant servi à leur construction.

Par ailleurs, M. Ndayizamba a émis le souhait de revoir à la hausse l’effectif des agents de l’OBUHA en charge de la correction de ces irrégularités, arguant qu’une seule personne est incapable de servir toute la population demanderesse pour qu’elle rentre dans ses droits, surtout que l’on a donné à cette activité un deadline de deux semaines, a-t-il ajouté.

Le chef d’antenne de l’OBUHA de Gitega, M. Emery Niyonzima, a reconnu les irrégularités ci-haut dites, promettant qu’il va entrer en contact avec l’équipe de la Planification de l’office pour corriger toutes les réclamations.

Signalons que le site de Rukoba totalise 1832 parcelles issues d’une superficie de 1030 hectares.

Le projet viabilisation par intégration prévoit de donner à chaque personne concernée par le projet 57% de la superficie de sa propriété, le reste revenant à l’Etat burundais.

La population de la colline Rukoba a été satisfaite de cette mesure, comme elle l’a témoigné à l’ABP, expliquant qu’elle soutient la volonté du gouvernement dans sa vision d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060.