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La part de la femme est indispensable dans le développement du pays

ByAdministrateur

Mar 18, 2024

BUJUMBURA, 16 mars (ABP) – La célébration de la journée internationale des droits de la femme est une occasion de faire une évaluation et demander le respect des droits des femmes afin de contribuer davantage dans le développement durable du pays, a indiqué mardi le 12 mars Mme Vivine Ndayisenga, une juriste travaillant au sein de l’Association des femmes juristes du Burundi (AFJB), lors d’une interview accordée à l’ABP.

Selon elle, la journée internationale dédiée aux droits de la femme est une bonne occasion de s’auto-évaluer, de voir le pas franchi dans le développement car, a-t-elle précisé, la part de la femme est indispensable dans le développement du pays et dans le foyer. Cette journée donne l’opportunité aux gens de se souvenir qu’ils sont égaux envers la loi, a-t-elle fait remarquer, informant que même la constitution de la République du Burundi le précise dans son article 13.

Mme Ndayisenga a expliqué que les coutumes et mœurs burundaises discriminent les femmes burundaises, que ce soit les femmes rurales et les intellectuelles, ce qui bloque leur développement, a-t-elle déploré.

Toutefois, cette journée a eu un impact significatif  dans la société burundaise car, a-t-elle précisé, des témoignages recueillis auprès  des femmes prouvent que ces dernières osent dénoncer ce qui va mal dans leurs familles alors qu’auparavant, ce qui n’était pas le cas avant.

En tant que femme juriste, elle a révélé que les membres de l’association font tout pour que les femmes soient sensibilisées sur leurs droits et devoirs, ce qui les pousse à faire recours à l’association des femmes juristes du Burundi en cas de mésentente dans la famille ou dans le lieu de travail. Mme Ndayisenga a également fait savoir que des séances de sensibilisation sont menées envers les hommes pour les empêcher de violer les droits des femmes en leur indiquant qu’il y a des lois qui les protègent.

Pour le cas des femmes qui travaillent dans le secteur privé et qui pratiquent le travail informel, elle demande au gouvernement burundais de les protéger car, a-t-elle fait souligné, elles sont discriminées par rapport aux autres. Elle a aussi signifié que les femmes méritent d’être encouragées dans le sens de les aider à parvenir à un développement durable.

La juriste Ndayisenga a lancé un appel à l’égard de certaines femmes qui sont en arrière à chercher une occupation pour s’auto-développer et s’intégrer dans des associations pour le renforcement des capacités.