KAYANZA, 20 mars (ABP) – La province Kayanza (nord) a célébré ce mardi le 19 mars 2024, la journée internationale de la femme. Les cérémonies se sont déroulées en zone Jene de la commune Kabarore en présence du gouverneur de province, de la présidente du forum provincial des femmes et des responsables des différents service du ressort de cette province.
Dans son discours liminaire, l’administrateur communal de Kabarore s’est réjoui que les femmes de sa commune aient pris le devant dans la promotion du développement socio- économique. Prenant la parole à son tour, la présidente du forum provincial des femmes, Mme Justine Komezadusabe, a souligné que ce forum a effectué des descentes dans 1000 ménages en vue de contribuer au renforcement de la cohésion soiale. Nonobstant cela, elle a déploré la recrudescence des viols souvent commis sur des femmes et des filles précisant que 77 cas de viols ont été dénombrés dans toute la province au cours de l’exercice 2023.Les communes Kayanza et Rango viennent en première position places sur les 9 communes que compte ladite province. Ainsi, Mme Komezadusabe a demandé à l’appareil judiciaire de s’impliquer dans la lutte contre ce phénomène. Elle n’a pas manqué de fustiger l’attitude de certains maris qui maltraitent leurs femmes.
Dans son discours de circonstance, le gouverneur de Kayanza, le colonel Rémy Cishahayo, est revenu la genèse de la journée internationale de la femme précisant que c’est dans cette optique, qu’il a décidé de chasser les concubines. Il a félicité l’administration communale de Kayanza qui, jusqu’ici, a déjà chassé 49 concubines. Bien que vous réclamiez que vos droits soient respectés, ayez au moins le courage de respecter le droit de vos paires surtout en coupant court avec le concubinage et en vous impliquant dans la sensibilisation sur l’éradication des grossesses non désirées , a-t-il dit.
Le gouverneur Cishahayo a par ailleurs annoncé qu’il vient d’accorder un délai d’un mois aux familles qui n’ont pas encore fait inscrire leurs nouveaux- nés dans les registres de l’Etat Civil. Après ce délai, des amendes seront infligées aux retardataires, a-t-il dit.