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L’ombudsman burundais exhorte les administratifs à la base de suivre de près les couples en relations tumultueuses pour prodiguer des conseils

ByAdministrateur

Avr 4, 2024

KIRUNDO, 4 avril (ABP) – L’ombudsman burundais, Mme Aimée Laurentine Kanyana a rencontré mercredi, le 3 avril 2024, les chefs des services de la commune Vumbi, en province Kirundo (nord du Burundi), les chefs de zones, les chefs collinaires, les notables collinaires, les leaders politiques et religieuses et d’autres, pour s’enquérir des doléances de la population et prodiguer des conseils, a constaté l’ABP sur place.

Dans son allocution, l’Ombudsman a indiqué que le concubinage est une préoccupation du pays, surtout en province Kirundo où on entend souvent des femmes tuées par leurs époux. Suite à ce comportement inadmissible, elle a exhorté les administratifs à la base de suivre de près les couples en relations tumultueuses et donner des conseils pour prévenir les crimes. Mme Kanyana les a appelés aussi à transmettre de tels cas rapidement à leurs supérieurs, mais aussi de tout ce qui va mal dans leurs localités, afin de trouver des solutions dans les meilleurs délais. Elle n’a pas manqué de signaler que, certains administratifs à la base sont des complices dans la plupart d’irrégularités qu’on constate ici et là.  De telles autorités doivent être limogées.

                                                                                         Vue partielle des participants

Après avoir suivi les interventions des invités, le constat de l’ombudsman a été que la population de la commune Vumbi est préoccupée par les conflits fonciers et d’autres problèmes sociaux, entre autres le concubinage qui engendre des crimes.

A travers son mot d’accueil, le gouverneur de la province Kirundo Victor Segasago a fait savoir que la province est généralement paisible. Il a mentionné un cas d’une femme qui a été assassinée, le 31 mars 2024, par son époux dans la même commune de Vumbi, sur la colline Gahe.

Il a indiqué que de telles infractions sont souvent commises suite à l’ivresse ou aux conflits familiaux liés au concubinage. Il a ajouté que, dans ses descentes qu’il est en train de mener dans les zones de sa province, la population est informée qu’il est strictement interdit de vendre les propriétés foncières familiales, tout en estimant que celui qui vend la propriété foncière léguée par ses parents est considéré comme quelqu’un qui renonce à sa nationalité.