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Le rapport d’exécution du budget de l’État pour le 2e trimestre 2023-2024 adopté lors du Conseil des Ministres du mercredi le 17 avril 2024

ByAdministrateur

Avr 29, 2024

BUJUMBURA, 26 avr (ABP) – Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi le 17 avril 2024 à Gitega, sous la présidence du président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye. Le communiqué du secrétaire général de l’État Jérôme Niyonzima précise que lors de cette réunion, le rapport d’exécution du budget de l’État, 2e trimestre 2023-2024 a été adopté et a été présenté par le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique.

D’après ce communiqué, l’exécution du budget de l’État du 2e trimestre 2023-2024 a coïncidé avec la révision budgétaire 2023-2024 intervenue en décembre 2023. Le budget de l’État du deuxième trimestre 2023-2024 a également été exécuté au moment où la conjoncture économique était confrontée à des défis considérables dont la persistance des perturbations des chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale et la rareté des devises.

                                                                                                                                                                                         Vue partielle des ministres

Les ressources intérieures prévues pour financer les activités de ce trimestre étaient de 468,97 milliards Fbu. Les réalisations ont atteint un montant de 516,75 milliards de francs burundais, soit une performance de 110,19% tirée essentiellement par les recettes fiscales. Quant aux dépenses, le plafond au cours du deuxième trimestre était fixé à 697,36 milliards de francs burundais alors que le montant total exécuté était de 518,7 milliards de francs burundais soit une réalisation de 74,38%. Après analyse, le rapport a été adopté moyennant quelques recommandations.

Lors de cette même réunion, le document de programme d’investissements publics 2024-2027 a été adopté et a été présenté par le même ministre des finances. Le Burundi a adopté une nouvelle approche de gestion des finances publiques à travers laquelle la performance constitue la pièce motrice.

Pour opérationnaliser cette approche, les ministères et institutions ont été instruits de basculer en mode budget-programme. C’est dans ce contexte que le ministère des finances a ressenti l’impératif de revoir la démarche d’élaboration du programme d’investissement public avec l’objectif de l’articuler aux nouvelles orientations retenues en matière de programmation et de budgétisation axées sur les résultats.

Le programme d’investissements publics 2024-2027 assure l’alignement entre les projets d’investissement et les priorités de développement, les cibles de développement inscrites dans la Vision Burundi 2040-2060, le plan national de développement révisé et les politiques et stratégies sectorielles.

Le programme d’investissement public 2024-2027 distingue 4 types de projets : les projets en cours d’exécution, les nouveaux projets approuvés, les projets en préparation, les idées de projets. Sur 348 projets dénombrés, 167 sont  » en cours d’exécution », 37 ont le statut de  » nouveaux projets approuvés » ,101  » projets en préparation » et 43 ont le statut  » d’idée de projet ». Les besoins en ressources budgétaires exprimés par les ministères sont estimés à 3 976,01milliards Fbu en 2024-2025 et 5 477,16 milliards Fbu en 2025-2026, 7 271,55 milliards Fbu en 2026-2027, soit un total de 16 724,73 milliards BIF sur les 3 années du programme d’investissement public. Les ressources nationales demeureraient la principale source de financement de l’investissement public au cours de la période 2024-2025 avec un taux de 81,55%.

Après échange et débat, le document a été adopté avec certaines observations. Il faut s’assurer que tous les projets ou idées de projets ont été pris en compte. Il faut aussi prioriser la réhabilitation des anciennes sociétés industrielles tombées en faillite, prévoir par ministère une ligne budgétaire destinée aux études des projets, commencer les activités de construction de l’ex marché central de Bujumbura, identifier les infrastructures publiques à réhabiliter y compris les écoles à régime d’internat.