BUJUMBURA, 1er mai (ABP) – Marahaba Festival, en partenariat avec American corner, s’est joint au reste du monde pour célébrer, mardi le 30 avril, la journée internationale de la musique Jazz qui, depuis 2020, se célèbre le 30 avril de chaque année.
Cette célébration a rassemblé les artistes du Burundi, de la Tanzanie et de la RDC, a constaté l’ABP sur place.
La musique jazz vient des Etats-Unis, a indiqué Mme Linah Blanche, une artiste burundaise, qui a fait savoir que cette musique n’est pas connue de la population burundaise. Pour que cette dernière soit connue, il faut une collaboration des artistes de la musique traditionnelle et ceux de la musique moderne, a-t-elle estimé.
M. Freed Mushaga, artiste chanteur congolais du Jazz, a exprimé sa passion du Jazz. Pour lui, le Jazz est une manière de vivre ensemble, de partager la diversité culturelle dans la région. Le Jazz, qui est une musique culturelle profondément ancrée dans la culture africaine, rappelle le passé du peuple noir.
Pour sa part, l’artiste tanzanienne, Mme Anett Ngongi du nom d’artiste « Segito », présente lors de cette célébration, considère que le Jazz est une musique maternelle africaine, la mère de toutes les musiques noires et africaines surtout. Elle remémore la triste période de l’esclavage du peuple noir aux Etats-Unis, a-t-elle dit, déplorant que cette musique ne soit pas bien connue du public. Pour relever ce défi, elle propose une large collaboration des artistes africains pour l’appropriation de cette musique mère d’autres genres musicaux africains