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Le changement de mentalités est nécessaire pour mettre en œuvre la vision du Burundi émergent en 2040 et développé en 2060

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Mai 21, 2024

RUMONGE, 20 mai (ABP) – Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, M. Abel Gashatsi, s’est joint samedi le 18 mai aux habitants de la colline Mwange en zone Kizuka de la commune et province Rumonge (sud-ouest du Burundi), dans les travaux d’assemblage et de transport des briques pour la construction d’un bloc de maternité du centre de santé de Mwange.

Dans son mot d’accueil, le secrétaire exécutif permanent de la commune Rumonge, M. Erasme Hakizimana, a indiqué que la sécurité est bonne dans toute la commune, sauf qu’il y a des victimes des inondations dues à la montée des eaux du lac Tanganyika. Il a remercié les habitants de cette commune pour leur compassion du fait qu’ils ont accueilli et abrité les victimes de ces inondations.

Le gouverneur de la province Rumonge, M. Léonard Niyonsaba a, dans son discours, fait savoir que les travaux de développement communautaires s’organisent tous les samedis dans toutes les zones de sa province. Il a aussi apprécié positivement le rôle des notables collinaires dans la résolution des conflits sociaux car, a-t-il expliqué, il s’observe actuellement peu de personnes qui viennent saisir l’administration provinciale par rapport à la période antérieure. Pour lui, c’est le fruit de mise en place de cette institution.

Pour sa part, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale a félicité les habitants de la province Rumonge, et surtout ceux de la colline Mwange, pour leur ponctualité et leur présence au rendez-vous dans les travaux de développement. Le début des travaux de développement communautaires a été fixé à 8h00, mais les habitants de la colline Mwange débutent les travaux à 6h00. Pour M. Gashatsi, c’est un signe éloquent qui montre que ces derniers ont bien compris la vision de l’Etat de transformer le Burundi en pays émergent en 2040 et développé en 2060. Pour aboutir à cette vision, il les a appelés à la vigilance dans la sauvegarde de la sécurité, étant donné que cette localité est riveraine du lac Tanganyika. Tant qu’il y a encore des gens qui perdent leur temps sur les ligala, des gens qui consomment beaucoup d’alcool ainsi que des conflits familiaux, il sera impossible, selon M. Gashatsi, de s’auto-développer et développer le pays. Il a, de ce fait, conseillé aux gens pareils à changer et couper court avec ces mauvais comportements afin de suivre ceux qui sont déjà sur la ligne du développement.