GITEGA, 1er juin (ABP) – Le Chef d’État burundais, M. Evariste Ndayishimiye, a présidé, vendredi, les assises de la 8ème assemblée générale de la commission nationale de protection sociale.
Cette activité s’est déroulée à Gitega (centre du pays), la capitale politique du Burundi, en présence de certains membres du gouvernement, de tous les gouverneurs de province et administrateurs communaux et du personnel relevant du ministère ayant les affaires sociales dans ses attributions, a- t-on constaté sur place.
Dans son allocution de circonstance, M. Ndayishimiye a expliqué que la protection sociale vise le bien-être de la population. Il a fait remarquer le bien-être s’acquiert dès la conception, ajoutant qu’il se poursuit à la naissance jusqu’à la vieillesse par une bonne alimentation, une bonne éducation, des soins de santé et la sécurité sociale. Partant, le Président Ndayishimiye a recommandé aux parents d’élever leurs progénitures dans le bien-être.
Les mêmes conseils ont été émis à l’adresse des personnes qui se livrent à la bassesse, tel le concubinage, l’alcoolisme, la consommation de la drogue et le vagabondage sexuel au détriment de leur bien-être et à celui de leurs familles. Par ailleurs, le président a fait savoir que son gouvernement est préoccupé par le bien-être des retraités. C’est regrettable de voir un ancien fonctionnaire de l’État croupir dans la misère alors qu’il a consacré plus de trois décennies de sa vie au service de la nation. A cet effet, il a recommandé à la population burundaise de retrousser les manches pour augmenter la production, pour pouvoir renflouer les caisses de l’État.
Il a indiqué que le bien-être à la retraite se prépare lorsqu’on est en activité. Ainsi, il a demandé à tous ceux qui sont au travail de faire des économies dans les banques ou dans d’autres institutions financières en réservant une partie de leur salaire à la pension complémentaire. M. Ndayishimiye a par ailleurs recommandé aux techniciens de la commission nationale de protection sociale de se pencher sur la protection sociale des domestiques qui travaillent dans les ménages ; des maçons, des aide-maçons, des veilleurs et du personnel des sociétés de gardiennage.
Pour clore, il a remercié tous ceux qui s’impliquent activement dans le relèvement du niveau de vie de la population. Il a cité entre autres les partenaires du Burundi dans la protection sociale, les fonctionnaires de l’Etat œuvrant dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage pour avoir contribué à la réduction du chômage.