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Qui veut découvrir la richesse du patrimoine culturel africain pourrait visiter l’IASZNU

ByAdministrateur

Juin 11, 2024
PEKIN, 11 juin (ABP) – Sous les auspices du Centre international de la communication de presse de Chine (CICPC), les journalistes africains ont effectué, au mois dernier, une visite à l’Institut des études africaines de Zhejiang Normal University (IASZNU) dans la province de Zhejiang en République populaire de Chine (RPC), où ils ont constaté que ce dernier a donné naissance au musée africain qui présente une contribution remarquable au redressement de la vérité historique du continent africain.
L’IASZNU a contribué énormément dans la préservation de l’héritage culturel des sociétés traditionnelles africaines à travers le musée des échanges sino-africains ainsi que le musée africain.
L’Institut des études africaines de Zhejiang Normal University (IASZNU) a été fondé en septembre 2008 sous la houlette conjointe du ministère de l’éducation et celui des affaires étrangères de la RPC. L’IASZNU a établi des relations coopératives avec plus de 20 universités et instituts en Afrique. Elle dispose d’une branche en Afrique du sud et a mis en place des instituts Confucius au Cameroun, au Mozambique, en Tanzanie et en Afrique du sud, a-t-on appris sur place.
L’enseignant-chercheur à l’IASZNU, Prof. Yoro Diallo a indiqué à la presse que le musée africain a, quant à lui, été créé en 2010 par un Chinois, Prof. Liu Hongwu, qui a poursuivi ses études en Afrique et qui a compris que si les pays entrentiennent d’excellentes relations tant au niveau politique qu’économique, il est aussi très important que les peuples de ces pays se connaissent et se rapprochent sur base d’échanges culturels. Il l’a créé dans le cadre de s’engager à l’étude approfondie de la culture et de l’art africains ainsi que des relations sino-africaines, a-t-on appris.
A l’intérieur du musée, l’on observe divers objets culturels et d’art issus des différents pays de l’Afrique dont le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Cameroun, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la Mauritanie, le Soudan, l »Ethiopie, le Niger, la Guinée, et la Côte d’Ivoire. Il s’agit des objets ethnographiques dont les plus anciens remontent à la création dudit musée en 2010; une collection des textiles, d’instruments de musique, et de monnaies africaines; ainsi qu’une collection remarquable de tableaux d’art (peinture Tinga-Tinga).
Selon l’enseigant-chercheur Yoro, c’est la culture qui permet aux peuples de mieux se connaître, de mieux échanger et de mieux se respecter.
Prof. Yoro s’entretenant avec les journalistes africains
Contrairement à certains pays occidentaux qui pensaient que l’Afrique n’a ni une histoire ni une civilization, la Chine n’a jamais exprimé un esprit de supérioté envers l’Afrique quant à la civilization et à la culture, a fait remarquer Prof. Yoro, ajoutant, par ailleurs, que la Chine respecte les autres pays tel qu’ils sont et ne leur impose jamais ce qu’ils doivent faire.
Il a témoigné que les jeunes chinois qui visitent ce musée sont impressionnés par la tradition culturelle africaine, tandis que certains des jeunes africains qui trouvent l’occasion d’effectuer une visite à ce musée découvrent la splendeur culturelle traditionnelle de leurs pays à l’intérieur de ce dernier.
Prof. Yoro a signalé avoir constaté que les villageois en Chine restent attachés à leurs tradition et culture, et avoir remarqué qu’il y a une ressemblance entre certains points de la culture chinoise et certains points des cultures africaines.
Il a, à cet effet, souhaité que des musées chinois soient implantés en Afrique pour que les Africains qui n’ont pas l’opportunité d’aller en Chine puissent découvrir la culture chinoise chez eux.
Quant à l’apprentissage des langues africaines par les jeunes chinois, Prof. Yoro a fait savoir que l’on dispose déjà d’une collaboratrice chinoise qui a passé des années en Tanzanie et qui parle bien le swahili, ainsi q’une de leurs étudiants qui est en train d’apprendre le  swahili en Tanzanie.
Il a encouragé les autres jeunes chinois à étudier les langues africaines car, a-t-il signifié, pour connaître quelqu’un et sa culture, il faut comprendre sa langue et l’apprécier.
Vue partielle des objets culturels traditionnels à l’intérieur du musée africain
A l’entrée de l’IASZNU, se trouve le musée des échanges sino-africains, à l’intérieur duquel on lit sur les murs toute l’histoire des relations sino-africaines, depuis la génèse jusqu’à l’ère actuelle.
En 2021, plus de 30 universités africaines ont créé des départements de langue chinoise ou des spécialisations en langue chinoise; 16 pays africains ont promu l’enseignement du chinois dans les écoles primaires et secondaires, et des dizaines de milliers d’Africains ont été formés pour maîtriser la langue et la culture chinoises. La Chine et l’Afrique valorisent les échanges culturels et entre les peuples, et travaillent ensemble au développement des Instituts Confucius en Afrique, a-t-on lu à l’intérieur de ce musée Chine-Afrique.
Il sied de Signaler que l’Université normale de Zhejiang (ZNU) compte 45000 étudiants issus des différents pays du monde y compris ceux du continent africain.
Vue de face de l’Institut des études africaines de l’Université normale de Zhejiang (IASZNU)