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Validation du document de la stratégie nationale de financement des forêts au Burundi

ByAdministrateur

Oct 30, 2024
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BUJUMBURA, 18 oct (ABP) – Le Réseau  Mondial de Financement des forêts contribue à renforcer la gouvernance des forêts pour soutenir le développement socio-économique, a indiqué M. Zéphyrin Maniratunga, l’ambassadeur de la République du Burundi auprès des Nations Unies, qui dirige en même temps, la 17ème  et 18ème session du forum des Nations Unies sur les forêts,.

C’était lors d’un atelier de validation de la stratégie nationale de financement des forêts au Burundi, organisé  par le ministère de l’Environnement de l’Agriculture et de l’Elevage, à travers l’Office Burundais de la Protection de l’Environnement (OBPE), qui a eu lieu le mardi 15 octobre 2024, à l’endroit des experts œuvrant dans la protection de l’environnement.

Dans son allocution, Maniratunga a, d’abord, rappelé que le Parc de la Rusizi et ses aires protégées contribuent à la conservation des écosystèmes aquatiques et terrestres. Ils soutiennent également les moyens de substance de nombreuses communautés locales, soulignant ainsi leur importance socio-économique.

Sur ce, il n’a pas manqué d’attirer l’attention sur les défis importants que font face ces écosystèmes. Il a cité la déforestation, la dégradation des terres et l’impact des conflits. C’est dans ce contexte, a-t-il signalé, que le Réseau mondial de financement des forêts joue un rôle central contribuant à renforcer la gouvernance des forêts tout en soutenant le développement socio-économique.

A cette occasion, l’ambassadeur Maniratunga a précisé que le réseau mondial de financement des forêts, depuis sa création en 2015, a contribué à intensifier les efforts de mise en œuvre de la gestion durable des forêts, en facilitant l’accès des pays aux ressources financières et en collaborant avec une large éventail d’organisations, parmi lesquelles le PNUD, le FAO ainsi que d’autres partenaires notamment le Fonds vert pour le climat et la banque africaine de développement.

En plus, a ajouté l’ambassadeur du Burundi auprès des Nations Unies, le Burundi pourrait se servir de ce réseau mondial comme porte d’entrée pour accéder aux financements, gérer les impacts négatifs des conflits sur nos forêts et améliorer la gouvernance des forêts et le développement social dans le contexte de la relance de l’économie nationale.

D’après lui, il est important de renforcer les capacités des experts nationaux du Burundi à lier la gouvernance forestière et le développement socio-économique, dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du Burundi d’un pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, en visant la création des communautés durables et en favorisant la gestion des ressources forestières.

Maniratunga a également recommandé aux parties prenantes œuvrant dans le secteur de la protection de l’environnement, de créer des communautés durables et d’améliorer la vie de la population, tout en protégeant l’environnement du Burundi, par la combinaison de la restauration écologique avec une approche de gestion des conflits.

Au cours de sa présentation, le directeur des forêts à l’OBPE, Samuel Nibitanga qui a exposé sur l’état actuel de la gestion du Parc national de la Kibira, a précisé que ce Parc national constitue l’un des écosystèmes naturels les plus importants du Burundi, car il cumule une série de caractéristiques à plus d’un titre et se situe à proximité du parc national de Nyungwe au Rwanda. Le Parc national de la Kibira possède aussi  un potentiel capable d’attirer l’attention non seulement de la communauté scientifique mais aussi du secteur touristique.

Il n’a pas manqué de citer les principales menaces par lesquelles fait face ce parc national. Il s’agit de l’exploitation de bois pour divers usages notamment la recherche du bois de chauffage et d’autres, la coupe de bambou, ainsi que la collecte massive de la litière pour le paillage des cultures.

Sur ce, a signalé le directeur des forêts à l’OBPE, la gestion durable de ce parc s’avère nécessaire et doit comprendre l’accessibilité facile au parc, l’implication de la société civile et les partenaires au développement.

Il a recommandé aux parties prenantes œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement, de capitaliser les meilleures pratiques assez bien expérimentées, d’harmoniser les approches, et d’assurer le suivi et l’évaluation des activités des uns et des autres sur la gestion et la conservation des parcs du Burundi pour une amélioration de l’efficacité de sa gestion.

D’après M. Nibitanga, la validation du document de la stratégie nationale de financement des forêts au Burundi contribue à la protection des forêts du Burundi et contribue aussi à la lutte contre les effets du changement climatique.