BUBANZA, 20 déc (ABP) – Les habitants de la province Bubanza (nord-ouest du Burundi) sont appelés à l’adhésion massive aux mutualités communautaires de santé, car l’aboutissement de la vision 2040-2060 reste difficile sans bonne santé, a-t-on appris, le vendredi 20 décembre 2024, lors de la réunion d’information sur les avantages des mutuelles communautaires de santé au Burundi, qui a été organisée par la Confédération Nationale des Mutuelles communautaires de Santé (CONAMUS), en collaboration avec SEP/CNPS, dans le cadre de la semaine dédiée à la protection sociale et à la mutualité.
En province de Bubanza, 934 ménages composés de 5288 bénéficiaires, ont déjà adhéré à 5 mutualités communautaires de santé, sur place. Cet effectif est jugé peu, par rapport aux cotisations, qui facilitent la durabilité de ces mutualités.
Ceci, comparativement à certaines autres localités, comme la commune Kiremba en province Ngozi, où 2924 ménages composés de 13327 bénéficiaires, ont déjà adhéré aux mutualités communautaires de santé.
Selon le directeur ai de SEP/CNPS, Benoît Butoyi, et le président de la Plateforme des Mutuelles communautaires de Santé au Burundi (PAMUSAB), Édouard Nkurunziza, l’adhésion à la mutualité communautaire de santé présente pas mal d’avantages, car, poursuivent-ils, le fait qu’il y ait diminution d’épisodes maladie au sein des bénéficiaires, conduit à la solidarité et la cohésion sociale. Pour les deux intervenants, cette diminution renforce la main d’œuvre communautaire, qui est catalyseur du développement endogène intégré car, selon eux, sans bonne santé, même la réussite de la vision 2040-2060 reste difficile.
L’autre avantage évoqué étant que la mutualité communautaire de santé concerne le gros de la population burundaise, a-t-on appris sur place.
Ces autorités appellent à l’implication des divers leaders dans la sensibilisation en faveur de l’adhésion aux mutualités communautaires de santé, car, disent-ils, c’est le programme de l’État. Et aux structures de soins, ils leur demandent d’octroyer de bonnes prestations à ces bénéficiaires.
A noter que, sur tout le territoire national, seules 8 sur 119 communes, n’ont pas encore de mutualités communautaires de santé.