BUJUMBURA, 6 fév (ABP) – Les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté Est Africaine de l’Afrique (EAC) condamnent avec la dernière énergie les combats qui se poursuivent à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et recommandent l’arrêt immédiat des combats pour rejoindre la table des négociations, selon le communiqué qui a sanctionné le 20ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat tenu, à huis clos, le samedi 4 février 2023 à Bujumbura.
Ledit sommet a connu la participation du président congolais, Antoine Tchisekedi Tchilombo, le président Rwandais, Paul Kagame ; le président Kenyan, William Ruto ; le président Tanzanien, Mme Samia Suluh ; le président Ugandais, Yoweli Kaguta Museveni et le président en exercice de l’EAC et chef d’Etat Burundais, Evariste Ndayishimiye.
Selon ce communiqué les chefs d’Etat ont reçu et analysé deux rapports en l’occurrence le rapport du facilitateur de la région dans la crise en RDC et celui du commandant de la Force de l’EAC déployée à l’est de la RDC. Les chefs d’Etats ont constaté amèrement que la situation continue à se dégrader dans cette région, d’où ils ont demandé la cessation immédiate des combats.
Selon toujours ce communiqué lu par le secrétaire exécutif de l’EAC, Peter Matuki, un cessez-le-feu immédiat et le retrait des combattants est de rigueur et les chefs d’Etat-major des armées respectives doivent se réunir dans un délai ne dépassant pas une semaine afin de préciser un plan de retrait des combattants et le déploiement de la force régionale. Ce processus doit être accompagné par un dialogue. Pour ces chefs d’Etat d’Afrique de l’est, la crise qui sévit à l’est de la RDC est une préoccupation majeure pour toute la région d’où chaque Etat membre doit apporter sa pierre angulaire à l’édifice.
A toutes fins utiles, ils estiment que l’option politique doit être prioritaire afin de trouver une solution efficace et durable à cette crise.