BUJUMBURA, 17 mars (ABP) – Le premier ministre du Burundi, Gervais Ndirakobuca, a accordé, jeudi 16 mars 2023, une série d’audiences, aux différentes autorités dont M. Sylvestre Ntibantunganya, le président du Comité National pour le Dialogue Social (CNDS), Mme Brigitte Mukanga Eno, représentante résidente du Haut-Commissariat pour les Réfugiés au Burundi (HCR) et M. Pancrace Cimpaye, Coordinateur général de la Synergie Belgo-Burundi pour le Développement (Bel-Burundi asbl).
Dans son interview accordée à la presse, le président du CNDS, M. Ntimpantunganya a indiqué que leur discussion a porté sur le pas déjà franchi dans la réforme de la charte nationale du dialogue social.
Quant à Mme Mukanga Eno, elle a indiqué qu’au cours de cette audience, ils ont échangé sur deux volets notamment le retour volontaire des réfugiés burundais ainsi que leur réintégration au Burundi et l’amélioration des conditions de vie et de liberté de circulation pour les réfugiés congolais vivant au Burundi.
A la même occasion, la représentante résidente du HCR en a profité pour informer le premier Ministre qu’après la dernière visite du Haut-Commissaire des réfugiés au Burundi, le HCR va augmenter le paquet retour pour les rapatriés et aussi de continuer à travailler ensemble à partir de la réintégration de plus de 200 000 réfugiés burundais déjà rentrés depuis le début de l’opération de rapatriement.
Enfin, le premier ministre Ndirakobuca s’est entretenu avec Pancrace Cimpaye, le coordinateur général de la Synergie belgo-burundaise pour le développement (Bel-Burundi asbl). Ce dernier était venu lui expliquer les projets qui tiennent à cœur à cette organisation, notamment l’employabilité des jeunes diplômés chômeurs, l’organisation de colloques sur la cohabitation pacifique et la consolidation de la paix pour un développement durable au Burundi.
Selon M. Cimpaye, ce colloque sera organisé tous les trois mois et réunira une centaine de personnalités burundaises issus des différents partis politiques, des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des professionnels des médias, de la diaspora et des hommes politiques en exil qui hésitent à rentrer, a-t-il déclaré.