BUJUMBURA, 22 mars (ABP) – Dans le cadre de son programme sur dix ans « Notre argent nos droits. » L’ONG, Parole et Actions pour le Réveil des consciences et de Révolution des Mentalités (PARCEM), a animé mercredi le 22 mars 2022, à Bujumbura, une conférence de presse sur l’analyse du budget du secteur agricole porteur de croissance.
Selon Faustin Ndikumana, président du PARCEM, l’inflation bat son plein environ 30% en générale, et 50% d’inflation pour les produits alimentaires.
M. Ndikumana a fait remarquer que l’inflation actuelle est alimentée par les produits alimentaires. Avec plus de 51% pour les aliments de base notamment le haricot qui affiche une inflation de 128%, tandis que le maïs est entrain de suivre ce rythme, a-t-il mentionné.
Il a expliqué que ce problème d’inflation alimentaire cause beaucoup de problèmes au sein
des familles, des établissements scolaires à régime d’internat et des prisons. Cette inflation des produits alimentaires provoque une crise économique car, les budgets des familles sont accaparés par la consommation des produits alimentaires et quand ces produits alimentaires deviennent problématiques, la demande des autres produits diminue donc, le rythme des affaires diminue.
M. Ndikumana a recommandé au gouvernement de faire l’encadrement au niveau de la vulgarisation agricole, la vérification des fertilisants actuels en qualité et en quantité, et de faciliter l’accès du secteur privé dans le secteur agricole pour plus de professionnalisme afin d’augmenter la production