MURAMVYA, 1er juin (ABP) – Les responsables administratifs et ceux des services œuvrant à Muramvya (Centre-Ouest) sont appelés à appuyer le secteur de la santé dans la sensibilisation sur l’hygiène et assainissement tel que le stipule la loi du 30Mai 2018 portant code d’hygiène et assainissement au Burundi. Cela est dit par M.Prosper Muyuku chargé de l’hygiène et assainissement au ministère ayant la santé dans ses attributions, lors de la sensibilisation à Muramvya avec l’appui technique de la MEMISA Belgique, des leaders sur les 235 articles du code d’hygiène et assainissement au Burundi du 30Mai 2018.Une activité précédée par la restitution des résultats de l’évaluation des résultats du concours d’hygiène des 7 centres à vocation urbaine en province Muramvya. Au classement général des centres à vocation urbaine, celui de Rutegama a pu occuper la première place avec 74,67%, secondée par le Bugarama avec 49%. Respectivement par Gatabo, Kivoga, Bukeye et Gitabo suivent, tandis que le centre à vocation urbaine du chef-lieu de Muramvya occupe le bas de ce classement avec seulement 15,61% en matière d’hygiène et assainissement en ce qui concerne les lieux d’intérêts publics, a noté l’ABP sur place. Le chargé de l’hygiène et assainissement au ministère de la santé et de la lutte contre le sida, M.Prosper Muyuku, qui a vulgarisé la loi no1/011 du 30 Mai 2018 portant code d’hygiène et assainissement au Burundi, a indiqué que le contenu de ce code vise le respect et le maintien de la propriété partout en vue de la bonne santé de la population.
Des recommandations visant la vigilance des techniciens et des comités d’hygiène ont été formulées en l’occurrence, le strict respect des mesures d’hygiène jusque dans les ménages et l’usage de leurs compétences dans l’application de code d’hygiène et assainissement du Burundi. Les membres des comités d’hygiène ont demandé l’appui de la part de l’ONG MEMISA qui est le partenaire dans ce secteur de la santé, de l’hygiène et de l’assainissement. Un appui qui pourrait intervenir dans la construction des latrines publiques suffisantes et bien entretenues au niveau des centres à vocation urbaine se trouvant dans toutes les communes en vue d’améliorer la qualité de l’hygiène et l’image des centres à vocation urbaine.
Notons que parmi les constats dans cette évaluation des résultats il se trouve que l’hygiène est très précaire dans certains endroits publics où des latrines sont inexistantes ou inadéquates dans la plupart des centres à vocation urbaine évalués, a appris l’ABP. D’où les comités d’hygiène sont mobilisés pour l’encadrement de la population et de la collectivité au maintien de l’hygiène et faire l’inspection des lieux.