HUNAN, 3 juil (ABP) – Au cours de la 3ème édition de l’exposition économique commerciale sino-africaine qui s’est tenue à Changsha, la capitale de la province de Hunan en Chine, des entrepreneurs Chinois et ceux du continent africain ont échangé sur les opportunités de collaboration pour faciliter les échanges commerciaux entre les deux parties.
Comme l’a constaté l’Agence Burundaise de Presse (ABP), présente au cours de cette exposition, le Burundi avait été représenté par l’Union Abahizi Filière Transparence (UAFIT), qui s’occupe de la promotion du café.
En marge de cette exposition des échanges entre entrepreneurs chinois et africains ont été organisés. Selon le président de l’UAFIT, Lewis Ephraïm Itangishaka, qui a participé aux échanges, il s’agissait de se convenir entre la partie chinoise et africaine sur les meilleures méthodes à explorer pour faciliter les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique. Itangishaka a indiqué que du côté burundais, il a été question de promouvoir le café burundais qui, selon lui, a été très apprécié par la partie chinoise.
Il a par ailleurs fait savoir que la partie burundaise a eu l’occasion de faire la promotion d’autres produits qui sont très prisés en Chine à savoir le thé, le piment et l’avocat.
Itangishaka a expliqué que les entrepreneurs chinois s’étaient engagés à acheter directement le café auprès du Burundi sans passer par aucun intermédiaire. C’est au moment où le café burundais était vendu sur le marché de Mombassa en passant par d’autres intermédiaires. Sa valeur étant sous-évaluée au grand dam des Burundais. Le gouvernement ayant recommandé de ne plus passer par des intermédiaires, a-t-il souligné.
Le président de l’UAFIT a, par ailleurs, informé que des contacts ont été établis avec des entreprises chinoises qui exporteraient des produits qui manquent crument aux Burundais, et la facilitation des échanges a été abordée. D’autres entrepreneurs ayant été intéressés par l’opportunité de venir investir au Burundi, en créant des industries de transformation sur place.
Les entrepreneurs qui se sont sentis intéressés sont ceux de l’industrie de manufacture, de la téléphonie mobile et de la pneumatique.
Itangishaka a terminé ses propos en précisant que l’UAFIT sera engagée pour que les implantations soient facilitées au sein de l’Agence de Développement du Burundi.
Des pistes de jumelage entre les régions du Burundi et celles chinoises spécialisées dans l’une ou l’autre activité économique ont été explorées, a-t-on toujours appris auprès de M. Itangishaka.
Il est à signaler que la province de Hunan, terre de naissance du fondateur de la République Populaire de Chine, M. Mao Tsé Toung (né à Changsha), où s’est tenue l’exposition, est une zone économique et commerciale très importante de Chine. Hunan est bien classée en Chine dans les secteurs de la production d’acier, des équipements de construction, de production hydroélectrique, de l’immobilier, de l’agroalimentaire, a-t-on appris au cours de l’exposition, une opportunité pour le développement de l’Afrique, à travers les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique.