BUJUMBURA,19 juil (ABP) – Le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida en collaboration avec les centres de contrôle et de prévention des maladies, dénommés Africa CDC, a organisé mardi le 19 juillet 2023, une réunion à l’intention des directeurs des Instituts nationaux de santé publique de la région d’Afrique centrale, pour l’accélération du développement des Instituts Nationaux de Santé Publique(INSP) et de la mise en œuvre du programme Saving lives and Live Hood (SLL), dans les Etats membres de l’ Afrique centrale, a constaté l’ABP sur place.
A cette occasion, le Secrétaire permanent au ministère en charge de la santé publique, M Olivier Nijimbere, a fait savoir que cette réunion a pour objectif principal de discuter des questions de santé publique prioritaires sur le continent, de plaider en faveur de la création des Instituts nationaux de santé publique dans les Etats membres et d’élaborer des stratégies de points d’action pour accélérer le processus de leur développement.
Selon lui, les INSPs sont des organisations gouvernementales scientifiques qui servent de point focal pour les efforts de santé publique d’un pays, ainsi que des composantes essentielles des systèmes de prévention et de réponse aux maladies, au niveau mondial.
Il a rappelé que l’INSP Burundi a pour but de contribuer à l’amélioration de la santé de la population par un renforcement du système de santé burundais.
Le Chef de la division de politique de diplomatie de la santé d’Africa CDC, M. Benjamin Dudalbay, a indiqué que l’Africa CDC, vise à renforcer le fonctionnement des INSPs, en mettant l’accent sur les nouveaux Instituts, l’amélioration des capacités et des compétences du personnel, la facilitation de la coopération et du transfert de connaissance et la mise en place d’une collaboration et d’un réseau entre les INSPs sur le continent. En outre, l’Africa CDC a également identifié le besoin de fournir un soutien pour renforcer les INSPs dans les États membres qui en ont déjà et d’aider à en créer dans les États membres qui n’en ont pas.
M. Dudalbay a aussi signalé qu’en décembre 2022, une revue documentaire effectuée par l’ Africa CDC, a montré que 19 Etats membres ont des INSPs pleinement établies avec des mandats clairs et une autonomie scientifique et opérationnelle garantie par une loi ou un règlement, 21 Etats membres sont en train d’établir des INSPs et 15 restants n’ont pas encore entamé le processus pour en avoir.
Il a affirmé que la distribution régionale des 15 États membres qui n’ont pas encore entamé le processus de création d’une INSP, a montré que 6 d’entre eux se trouvent dans la région de l’Afrique centrale. C’est pour cette raison qu’ils ont organisé cette réunion en vue de développer un plan d’action et de suivi des actions, pour accélérer le processus de la mise en place des INSPs dans les États membres de la région d’Afrique centrale, a-t-il dit.
Signalons que les 10 États membres ont participé dans cette réunion à savoir le Burundi, le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée Equatoriale, la République centrafricaine, la RDC, le Tchad et Sao Tomé et Principe.