BUJUMBURA, 22 jan (ABP) – La « Vision, Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 », est un document de politique nationale et une feuille de route pour le développement économique et social du Burundi qui servira aux générations actuelles et futures, lit-on dans un document y relatif élaboré en juillet 2023 et signé par le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, qui est son initiateur.
A travers ce document, il a été précisé que la « vision Burundi émergent en 2040 et développé en 2060 » est un instrument de planification du développement à long terme, qui guidera les politiques et les stratégies de développement durable.
Une vision nationale est une perception de l’avenir, qui révèle et indique quelque chose au-delà de ce qui est déjà disponible et accessible, ajoute-t-on.
A cet égard, l’objectif de cette vision est d’améliorer la qualité de vie des Burundais d’ici 2040 et d’atteindre le niveau d’une nation développée d’ici 2060. Pour y parvenir, explique-t-on, il faut un cadre qui définisse clairement où nous sommes aujourd’hui en tant que nation, où nous voulons être d’ici 2040 et 2060 et comment y parvenir.
« Lorsque nous parlons d’avenir, nous faisons référence aux hommes et femmes de notre pays. Ceci signifie que cette vision est centrée sur la population en ce qui concerne son bien-être social, économique et son épanouissement général », révèle-t-on tout en rassurant que la vision transformera le Burundi en une nation riche, saine, où les gens jouissent d’une bonne qualité de vie que ce soit en termes de revenu ou d’accès aux services sociaux.
Toutes ces aspirations se traduisent par une longue espérance de vie et une croissance économique durable, poursuit-on.
Aux yeux de la présidence de la République du Burundi, avoir une vision pour une nation signifie créer de multiples stratégies et des approches intégrées de mise en œuvre afin d’atteindre l’objectif de développement recherché. Cette vision implique des synergies de politiques qui lieront efficacement les perspectives à long terme à la planification à court terme.
La mise en œuvre de cette vision nécessite la promotion d’une croissance démographique compatible avec une gestion viable et durable des ressources disponibles, ainsi qu’avec le développement d’un capital humain performant, susceptible d’être valorisé sur les marchés du travail tant nationaux qu’internationaux, explique-t-elle.
« En tant que nation, nous devons cesser de nous concentrer sur les événements malheureux qui ont marqué notre histoire, mais plutôt nous tourner vers l’avenir et les opportunités offertes par notre pays, notre région et par les différentes mutations du monde. Nous avons besoin d’un changement d’état d’esprit et mettre en avant un système qui place le patriotisme, le travail, l’autonomie et l’intégrité au premier plan », insiste la présidence de la République du Burundi.
Le succès de la mise en œuvre de la vision requiert son appropriation par tous, afin de renforcer la participation et l’engagement de tous les citoyens, des sociétés civiles, du secteur privé, des organisations non gouvernementales, de la communauté internationale ainsi que des partenaires du pays au développement, souligne la présidence de la République, ajoutant que la mise en œuvre réussie de cette vision nécessitera également l’existence d’un environnement favorable qui garantisse la paix et la stabilité politique.
Par conséquent, le Burundi continuera à être à l’avant-garde des efforts visant à créer un cadre de sécurité collective, basé sur les protocoles régionaux pertinents en matière de défense et de sécurité, signale-t-on.
A toutes fins utiles, la présidence de la République invite tous les Burundais à parier sur un avenir meilleur et devenir de véritables acteurs du changement pour l’émergence du Burundi et, partant, son développement. Dans ces conditions, la présidence de la République ne doute pas que la vision nationale, Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, mènera le peuple burundais vers la prospérité car, conclut-elle, « Ensemble, tout est possible ».