BUJUMBURA, 21 mars (ABP) – Le ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias, en collaboration avec la Banque mondiale, a organisé jeudi le 21 mars, à Bujumbura, un atelier regroupant tous les intervenants dans le cadre du suivi et évaluation de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Projet d’appui aux fondements de l’économie numérique (PAFEN).
Le Secrétaire permanent au ministère en charge des TIC, M. Ferdinand Manirakiza, a salué le don de 92 millions de dollars accordé par la Banque mondiale au Burundi en vue de financer les fondements de l’économie numérique ainsi que la modernisation de la gestion des finances publiques. Une mission de la Banque mondiale était sur les lieux pour assurer, en collaboration avec ce ministère, le suivi de la mise en œuvre du projet PAFEN en analysant l’état d’avancement des activités déjà lancées, le processus de passation des principaux marchés ainsi que la poursuite du dialogue politique sectoriel avec le gouvernement. Pour lui, la finalité de cette activité est d’élaborer les principes directeurs de la stratégie de gestion du changement pour la modernisation des finances publiques.
Selon un des participants, M. Bienvenu Irakoze, cet atelier se veut de convier les intervenants et bénéficiaires du projet au changement pour la réussite du projet. Il considère qu’un projet peut être bien conçu mais ne pas être pérenne suite à la réticence au changement. Ainsi, en ce qui concerne le projet PAFEN dont l’objectif global est l’inclusion numérique, M. Irakoze considère que la priorité est de susciter une acceptation au changement auprès de la population pour la réussite des réformes enclenchées.
D’après M. Irakoze, les objectifs du PAFEN sont : l’accroissement de l’accès internet à haut débit, l’amélioration de l’efficacité du gouvernement à gérer ses ressources et la facilitation de l’utilisation du numérique dans l’administration publique.
Parmi les 4 composantes du PAFEN, il a expliqué que 3 sont prioritaires. La composante « accès à l’inclusion connectivité numérique » qui vise la connectivité rurale, l’accès aux terminaux, le développement des compétences numérique pour la population, et le développement du cadre légal. Il y a aussi la composante qui concerne l’amélioration de l’efficacité du gouvernement à utiliser les services numériques dans l’administration publique qui renferme une sous-composante prioritaire, celle de la digitalisation des services publique. La 3ème composante prioritaire est la coordination du projet, a indiqué le coordinateur du PAFEN.
Le projet PAFEN, financé à hauteur de 92 millions de dollars, s’étendra sur 6 ans, soit jusqu’en 2028, signale-t-on.