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Les agriculteurs espèrent avoir une meilleure récolte de maïs

ByAdministrateur

Jan 13, 2025

GITEGA, 3 jan (ABP) – La plupart des agriculteurs de la province Gitega remercient le gouvernement du Burundi pour avoir priorisé le secteur agricole notamment en subventionnant les engrais et les semences sélectionnées dont les maïs hybrides « PAN 53 ».

Ces agriculteurs espèrent avoir une meilleure récolte de maïs cette année tenant compte de la situation de leurs champs.

Dans différents milieux de la province Gitega, les champs de maïs sont en bon état, a constaté l’ABP sur place, même si la pluie ne tombe pas normalement dans ces jours, il y a presque un mois.

Gahungu Michel de la zone Mubuga en commune Gitega indique qu’il va avoir une récolte meilleure par rapport aux années antérieures une fois les conditions climatiques restent favorables. Il a fait savoir que même ses voisins sont satisfaits de leurs champs même si la pluie ne tombe pas convenablement dans ces jours.

Gahungu a signalé qu’il estime avoir plus de 500 kgs de maïs alors qu’il ne récoltait qu’entre 250 et 300 kg une fois la saison a été bonne. Il interpelle le gouvernement du Burundi, malgré ses multiples préoccupations, de continuer à fournir d’effort en leur procurant des engrais et des semences sélectionnées à temps afin de semer à temps pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent.

Mme Ndayishimiye Espérance de Gasunu en commune Giheta elle-aussi a fait savoir que cette année elle va avoir une production meilleure par rapport à l’année passée. Elle espère que le prix de grains de maïs va bientôt diminuer. C’est au moment où ces grains s’achètent entre 2300 à 2500 Fbu au marché et 2100 Fbu dans les stocks de l’ANAGGESA.

Ndayisenga Prosper, agriculteur de la commune Makebuko interpelle la population à ne pas gaspiller les récoltes qu’elle va bientôt récolter, car a-t-il indiqué, c’est inexplicable de voir une personne qui a récolté plus de 300 kg de maïs au mois de mars, mais qui les achète au marché au mois de juillet. « Il faut avant tout penser au bien être de la famille en vendant la production », a-t-il conclu.