BUJUMBURA, 30 jan (ABP) – Le président de la République, Évariste Ndayishimiye, a présidé vendredi, les cérémonies d’échange de civilités avec le corps diplomatique et consulaire accrédité au Burundi, au palais présidentiel Ntare Rushatsi.
Le président de la République, Évariste Ndayishimiye a, dans son discours de circonstance, indiqué qu’en 2021, le Burundi a été retiré de l’agenda politique du Conseil de sécurité des Nations unies et le retour de la confiance de la communauté internationale envers le Burundi s’est installé.
Le président Ndayishimiye a regretté des « attaques terroristes venues du Rwanda qui ont endeuillé les familles des Burundais » au début de l’année 2021. Il s’est réjoui cependant que le Rwanda ait remis au Burundi ceux qui ont perpétré ces attaques.
Au niveau économique, le président de la République a insisté sur le fait que le gouvernement s’est engagé, en 2022, à retirer le Burundi des pays pauvres à assister.
Le président de la République a indiqué entre autres que pour arriver à cette prospérité, le pays a besoin de bons leaders. « Nous devons fournir beaucoup d’efforts pour inoculer une dose de changement de mentalité et de comportement à nos cadres », a-t-il signifié, précisant que cela se fait à travers les séances de moralisation qu’il tient partout dans le pays.
Pour lui, la bonne gouvernance et la justice sont les chevaux de bataille « pour donner l’image d’une autorité qui a conscience de la protection des droits de l’homme, la promotion de la justice sociale, inciter l’activisme des citoyens pour les rendre participatifs ».
Le président de la République a fait savoir que malgré la présence des ressources naturelles, il y a un manque de ressources humaines et du capital financier. Pour lui, le Burundi a besoin de partenaires sincères pour l’accompagner dans un partenariat gagnant-gagnant. Il est revenu sur le fait que le Burundi a mis en avant l’agriculture comme socle de son développement.
Le président Ndayishimiye s’est exprimé par rapport à la bonne gouvernance et a indiqué que le pays a besoin de partage équitable de la chose publique, de la gestion saine du patrimoine national. Il a aussi besoin du respect des droits de l’homme, de la liberté d’expression dans le respect de la loi sans oublier la lutte contre l’impunité « quel que soit l’auteur », a-t-il insisté. Il s’est félicité que les Burundais comprennent progressivement que c’est un combat de tous les jours.
L’ambassadrice de l’Afrique du Sud qui s’est exprimée au nom de tout le corps diplomatique et consulaire a indiqué que ce corps soutient les efforts positifs du Burundi pour améliorer le quotidien des Burundais à travers la priorisation et l’amélioration de leurs conditions socio-économiques.
Elle a révélé qu’elle est convaincue que l’agriculture et les richesses minières vont être les moteurs de développement du Burundi. Elle a réaffirmé qu’avec tout le corps diplomatique, il y aura toujours un bon climat de confiance et de dialogue avec le gouvernement du Burundi.