Ngozi, 24 fév (ABP) – Le métier de Taxiwoman peut être utile pour les femmes s’il est bien pratiqué. Une femme mariée à Ngozi originaire de Muramvya, Mme Diane Ndayishimiye, conduit un taxi sur l’axe Ngozi-Gitega. Elle affirme pouvoir se débrouiller et reçoit le versement de 30.000 FBu par jour pour son patron qui la rémunère mensuellement à raison de 150.000 FBu.
Outre le versement journalier, Mme Ndayishomiye a la ration journalière pour elle et un peu d’argent pour sa famille si la chance lui sourit. Cette dame qui a connu le chômage pendant cinq ans avant de se résoudre à embrasser le métier de chauffeur. Elle précise qu’elle pratique bien ce métier comme les autres chauffeurs hommes : » je me lève très tôt le matin pour faire le fil d’attente comme les autres taximen au parking de Ngozi. « Je me dirige ensuite sur Gitega pour revenir sur Ngozi.
Généralement, on fait deux tours par jour. Souvent, on a des articles à déplacer qui nous donnent de l’argent pour combler les pertes dues au manque de clients », sinon ça marche très bien, affirme-t-elle. Elle affirme rencontrer comme les autres taximen quelques difficultés qu’elle parvient à résoudre facilement. Elle lance un appel aux autres femmes et filles qui ont encore peur d’embrasser le métier à venir travailler avec elle car c’est un métier très rentable et sans beaucoup de risques comme certains le pensent ».