BUJUMBURA, 14 oct (ABP) – Le conseil des Ministres tenu en date du 7 octobre a approuvé un projet d’exploitation industrielle des granites alcalins sur les sites de Kibuye en commune Bukirasazi et Mwaro-Mavuvu en commune Makebuko en province Gitega. Cette exploitation sera réalisée par la société « East African Drilling and Granite » pour transformer les granites en carreaux et pierres d’ornement.
Le communiqué de presse sorti par le secrétariat général du gouvernement, signale que cette société s’était conformée à la législation en vigueur au Burundi, en matière minière. Comme plus-value, les débats du conseil des ministres relèvent que cette exploitation « mettra fin aux grandes importations habituelles des carreaux chers et d’une qualité douteuse en faveur de l’importation d’autres produits stratégiques ». Le contenu de ce communiqué de presse, démontre, que ce projet produira un impact au niveau national. On mentionne, le paiement d’impôts, taxes et les redevances conformément à la législation minière et fiscale. Il a été relevé, le paiement régulier de 40 % comme part de l’Etat calculée avant paiement de l’impôt sur le revenu et la réduction des importations et l’entrée des devises à l’exportation. En matière de ressources humaines, ce projet permettra la création de 131 emplois permanents au début du projet.
Après analyse, le conseil des ministres a recommandé la mise en place d’une équipe composée des ministres en charge de l’énergie, des finances, du commerce, des infrastructures et de l’environnement pour accompagner la société et finaliser ce projet dans ses divers aspects, réitérant la disponibilité du gouvernement à accompagner d’autres promoteurs avec pareilles initiatives.
Dans les divers, le ministre en charge de l’éducation a présenté une note relative à la problématique de passation du concours national et de l’Examen d’Etat pour les élèves burundais réfugiés en Tanzanie. La partie tanzanienne estimant que c’est son rôle de même que celle burundaise, a indiqué le ministre. Le conseil des Ministres a ainsi tranché, en demandant aux élèves réfugiés en Tanzanie qui veulent suivre le programme burundais de rentrer au pays, et à ceux qui veulent suivre le programme tanzanien de rester en Tanzanie, « quitte à ce qu’il y ait équivalence lorsqu’ils vont rentrer ». Dans le même cadre des divers le président de la République a conseillé qu’un investisseur qui veut investir au Burundi ne doit pas nécessairement passer par le ministère en charge des relations extérieures, comme condition sine qua non, mais être encadré par ce ministère, ou le ministère concerné désigne une personne pour l’encadrer.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation, le président de la République a demandé aux différents ministres de s’assurer constamment que leurs services décentralisés sont au travail en effectuant des descentes régulières sur terrain et en tenant des réunions à leur intention, en affichant aussi leurs numéros de téléphone aux chefs-lieux des provinces et communes, afin que les personnes qui ont des doléances puissent les communiquer directement au ministre, précise le communiqué de presse