GITEGA, 19 oct (ABP) – Le secrétaire permanent au ministère de la Solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, M. Pontien Hatungimana, a qualifié la femme burundaise rurale de cheville ouvrière dans le développement familial, communautaire voire national. Il a livré cette appréciation, mardi le 18 octobre 2022, à Gitega (centre du pays), à l’occasion des festivités marquant la journée internationale de la femme rurale, édition 2022, célébrées sous le thème « la femme rurale, au centre d’une alimentation équilibrée pour tous ».
Commentant ledit thème, M. Hatungimana a livré des éloges à l’adresse de la burundaise rurale, arguant que la place de choix lui revient tant dans la production d’une alimentation familiale que dans celle des cultures de rente.
Une bonne alimentation procure une bonne santé, condition sine qua non pour l’accomplissement d’une œuvre utile, a-t-il dit; avant de suggérer à la même femme d’intégrer l’activité pastorale dans l’agriculture.
Cette méthode permet non seulement d’augmenter la production agricole, mais aussi de se procurer plus de moyens financiers pour améliorer les conditions de vie, se traduisant, à titre indicatif, par l’amélioration de l’habitat et de l’habillement, a explicité M. Hatungimana.
C’est aussi une manière de mettre en pratique le slogan du Chef d’État burundais qui prône à ce que « chaque poche ait de l’argent et chaque bouche de quoi se nourrir », a-t-il ajouté.
Auparavant, la représentante des femmes rurales avaient loué les efforts du gouvernement burundais dans la promotion de celles-ci. A cet effet, elle lui a collé à son actif la gratuité de la maternité et de la scolarité ainsi que celle des soins de santé des enfants de moins de cinq, la création d’une banque en faveur de la femme et la sensibilisation de celle-ci sur l’autopromotion.
Toutefois, elle a relevé des défis auxquels elle a demandé au gouvernement d’y remédier. Elle a cité la persistance des violences basée sur le genre, les violences sexuelles, économiques et conjugales.
Une autre communication a été celle du représentant du coordinateur résident des agences du système des nations unies au Burundi. Il a, lui aussi loué les initiatives du gouvernement d’engager la femme à l’épanouissement et lui a souhaité d’aller toujours vers l’avant, promettant que l’organisation des nations unies restera toujours à ses côtés. Signalons que des prix ont été offerts aux meilleures femmes entreprenantes.