BUJUMBURA, 2 déc (ABP) – L’ Association des commerçants du Burundi (ACOBU), en collaboration avec Trademark East Africa (TMEA) et East African business Council EABC a organisé une table ronde pour discuter sur la mise en œuvre de la zone libre-échange continentale africaine (ZLECAF) dans le pays et dans la région dans son ensemble et de mettre en évidence les opportunités, les défis et les lacunes en matière de capacités pour les petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des femmes et des jeunes en vue d’avancer le commerce transfrontalier dans le cadre de la ZLECAF, sous le thème » Découvrir la zone de libre-échange continentale africaine et ses opportunités pour les PME dirigées par des femmes et des jeunes burundais ».
Le secrétaire exécutif de l’ACOBU, M. Éric Baregensabe a précisé que l’objectif de cette table ronde est de faire connaître le prochain Sommet Youlead Africa 2022 prévu du 12 au 16 décembre 2022 à Arusha en Tanzanie, et de mettre en lumière les possibilités de partenariat et des agences gouvernementales, de collecter des fonds pour soutenir les bourses d’études pour les jeunes de l’EAC et les prix pour les jeunes entrepreneurs au Burundi.
A cet effet, M. Baregensaba a précisé que la ZLECAF vise à créer un marché unique et libéralisé pour les marchandises et leurs services. Elle vise aussi à faciliter la circulation des capitaux des individus et des investissements à l’échelle du continent. Il a saisi cette occasion pour inviter tous les jeunes entrepreneurs du Burundi de participer dans le prochain Sommet Youlead Africa en vue d’améliorer la connaissance dans le domaine de l’entrepreneuriat.
Prenant la parole, la représentante de l’East African business Council (EABC), Mme Médiatrice Nizigiyimana a fait savoir que l’entrepreneuriat est une source essentielle d’opportunités, d’emploi et de moyens des substances pour les femmes africaines, qui représentent la majorité des travailleurs indépendants en Afrique.
Cependant, a-t-elle signalé, les femmes commerçantes interrégionales à petite échelle rencontrent des obstacles. Elle a cité notamment l’accès au capital et au financement, manque de sécurité personnelle, l’accès aux informations relatives au commerce et à la connaissance des opportunités de marché. Mme Nizigiyimana a saisi l’occasion pour souligner que la ZLECAF présente d’énormes opportunités de croissance tirées par les exportations.
Selon la représentante de l’EABC, la libéralisation du marché de la ZLECAF peut être une force formidable pour générer des nouvelles opportunités pour les femmes, tout en précisant que les pays africains se tournent vers la mise en œuvre de l’accord de la zone libre-échange continentale africaine. Des efforts délibérés devront être déployés par toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements, les institutions régionales, les secteurs privés et les citoyens, a-t-elle martelé.