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ABP - Agence Burundaise de Presse

Grenier de l'information au Burundi

Le taux de pénétration de l’internet mobile nécessite une amélioration pour participer à l’économie numérique

ByAdministrateur

Mai 29, 2021

BUJUMBURA, 26 mai (ABP) – Le ministre de la Communication, des Technologies de l’information et des Médias en collaboration avec le groupe de la Banque mondiale a procédé mardi 25 mai 2021 à l’hôtel le Panoramique, au lancement d’un atelier de dissémination d’une étude diagnostique sur l’économie numérique au Burundi.

Le ministre de la Communication, des technologies de l’information et des Médias, Mme Marie Chantal Nijimbere a fait savoir que le PND 2018-2027, dans certains axes stratégiques prévoit le développement des infrastructures d’appui à la production, le renforcement du système éducatif et l’amélioration de la formation ainsi que la gouvernance comme des domaines clés pour atteindre une croissance forte inclusive soutenue d’ici 2027.

De g à dr, la ministre en charge des TIC, Mme Marie Chantal Nijimbere et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi, Mme Véronique Kabongo

Elle a ajouté que pour la mise en œuvre du PND, le ministère a mis en place une politique nationale de développement des technologies de l’information et de la communication qui sera concrétisée à travers les stratégies sectorielles dont la vision globale est de faire le secteur des TIC un catalyseur de la croissance économique d’ici 2027. Par ailleurs, selon Mme Nijimbere, la période de la pandémie de COVID-19 que traverse le monde a révélé que la transformation digitale doit avoir une place dans notre société et dans les politiques des gouvernements car, l’usage du numérique s’est imposé massivement pour pallier aux défis liés à la crise.

Elle a également signalé qu’au Burundi, la volonté politique de développer le secteur des TIC qui est un secteur transversal concorde bien évidemment avec la mission de toutes les parties prenantes qui est l’accès universel des TIC pour réussir l’inclusion numérique.

Selon la ministre ayant les TIC dans ses attributions, au Burundi ce secteur présente des forces, des faiblesses, des opportunités, des menaces et c’est pourquoi une étude diagnostique et analytique est importante afin d’apporter des actions concrètes pour impulser la transformation de l’économie numérique du Burundi.

Elle a aussi souligné que le rapport de l’étude sur l’économie numérique au Burundi est une grande opportunité qui va éclairer toutes les parties prenantes du secteur des TIC que ce soit dans la prise de décision, dans la priorisation des actions ou la mise en œuvre des politiques dans ce secteur.

Mme Nijimbere a en outre précisé que les résultats de cette étude vont de pair avec les axes d’intervention de la stratégie ministérielle du secteur des TIC à travers le développement des infrastructures numériques par un écosystème du secteur numérique bien régulé, attractif, productif et compétitif. Ceci à travers le développement des compétences numériques qui va appuyer la performance du système éducatif conformément aux besoins nationaux et aux normes internationales dans ce secteur.

En tirera profit également les infrastructures existantes par l’usage des plateformes permettant la modernisation des services de l’administration publique. Cela contribuera à travers l’inclusion numérique à l’offre des services financiers, promouvoir une inclusion financière pour tous et en promouvant l’entrepreneuriat numérique qui est l’un des domaines d’intervention du programme national d’autonomisation économique des jeunes récemment lancé par le président de la république du Burundi.

La représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi, Mme Véronique Kabongo a indiqué que l’économie numérique est l’un des éléments qui va pouvoir accélérer le développement économique du pays. Elle a précisé qu’on a commencé à faire le diagnostic pour bien déterminer les domaines d’interventions nécessaires pour que cette économie numérique devienne une réalité dans les meilleurs délais.

Elle a promis que sur base de la volonté du gouvernement du Burundi, la banque mondiale pourra investir dans un projet important pour pousser le numérique au Burundi et toutes les parties prenantes sont invitées à participer pour le développement du numérique.