GITEGA, 1er sept (ABP) – Le responsable du projet de l’organisation internationale du travail (OIT) en rapport avec la santé et la sécurité au travail et le dialogue social au Burundi, M. Calixte Nkurunziza, a indiqué que les comités d’hygiène, de sécurité et santé, très bien fonctionnels, constituent un outil très important pour la rentabilité d’une entreprise.
Il a interpellé les employeurs de Gitega à la création ou redynamisation de ces derniers.
C’était lors d’un atelier organisé, à cette fin, conjointement par le ministère ayant le travail dans ses attributions avec le bureau de l’OIT au Burundi, à l’intention des employeurs des secteurs publics et privés et de certains fonctionnaires de l’Etat, du 31 août au premier septembre 2021, dans les enceintes de l’hôtel « le petit Monde », à Gitega (centre du pays).
S’exprimant sur les avantages de ces comités, M. Nkurunziza a fait savoir qu’ils aident l’employeur à identifier les risques sur le milieu du travail et à trouver les mesures appropriées pour assurer la prévention, la gestion et le contrôle de l’entreprise.
Egalement, « la création de ces comités permet aux entreprises de bien collecter des informations en temps réel en rapport avec la santé et la sécurité en milieu de travail », a-t-il ajouté.
L’impact de cette information sera de produire une santé saine des travailleurs qui, à son tour, va occasionner la limitation de l’absentéisme au travail, la diminution des frais des soins de santé des travailleurs et celle de la réparation des équipements de l’entreprise détruits par des accidents survenus dans l’exécution du travail.
Bref, ces comités constituent le levier incontournable de la prospérité économique d’une entreprise, a-t-il martelé.
En cette période où sévit la pandémie du Covid-19, M. Nkurunziza a indiqué que l’expérience a montré que les Etats ayant mis en place le système de santé et sécurité en milieu de travail ont résisté par rapport aux autres, à la suite d’une organisation affichée en matière de prévention et de gestion des maladies.
La création et redynamisation des comités d’hygiène, de sécurité et santé en milieu de travail permet de minimiser les risques et maximiser les profits d’une entreprise.
Il a ainsi indiqué que l’OIT va appuyer le Burundi dans la sensibilisation sur la création et la redynamisation de ces comités en milieu du travail.
La directrice générale du travail au ministère susdit a remercié l’OIT pour cet appui, précisant que le ministère va saisir la balle au bond pour mener cette activité combien utile pour le pays.