CANKUZO, 12 oct (ABP) – Les structures sanitaires de la province Cankuzo (est du Burundi) font face à plusieurs problèmes, a indiqué le médecin provincial de la province sanitaire de Cankuzo, Dr J. Gédéon Maniratunga, lors d’une réunion de coordination des partenaires de la santé en cette province, organisée vendredi le 9 octobre par le bureau de la province sanitaire à Cankuzo.
Dans cette réunion d’évaluation de l’état des lieux de fonctionnement des structures sanitaires, Dr Maniratunga a fait savoir que cette province enregistre des défis liés au manque du personnel soignant, d’ambulances et de véhicules de supervision. A cela s’ajoute le manque d’eau à certains centres de santé, ce qui peut causer aux patients d’autres maladies des mains sales.
Ce médecin provincial a également signalé le problème de communication, surtout pour les établissements sanitaires proches de la frontière burundo-tanzanienne. Cela occasionne le retard de différentes données vers le bureau provincial car, a-t-il expliqué, les titulaires de ces structures se déplacent vers les lieux où ils peuvent avoir accès à l’internet.
A part ces établissements sanitaires, l’Ecole paramédicale de Cankuzo fait face à un manque d’enseignants. Seuls quatre enseignants prestent à cette école qui a besoin de huit enseignants permanents, a-t-on appris des membres d’une délégation du ministère ayant la Santé publique dans ses attributions, après leur visite.
Malgré que l’école dispose de lits et matelas, elle fait face au manque de dortoirs pour les élèves, de cuisine et de clôture pour qu’elle soit une école à régime d’internat, ont noté ces visiteurs.
De plus, les élèves orientés à cette école mais qui vivent loin préfèrent étudier aux autres établissements scolaires par manque de logement et d’autres charges, a signalé le chef de cabinet du gouverneur de Cankuzo, M. Pierre Claver Nakumuryango. Il a profité de l’occasion pour demander à toute personne de bonne foi d’intervenir pour que cette école soit parmi les établissements à régime d’internat.
Quant au directeur général en charge de la Planification au sein du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, Dr Pierre Minani, il a promis que tous ces problèmes seront soumis aux instances habilitées pour qu’ils soient résolus.