KAYANZA, 5 nov (ABP) – Les fertilisants de type « Totahaza » sont devenus un véritable casse-tête en province Kayanza (nord) depuis le début de la saison culturale A 2022.
La situation tend à s’aggraver du fait qu’on est déjà dans la période de sarclage des cultures alors que ces fertilisants devraient être utilisés durant cette période.
Telles sont les lamentations récoltées par l’ABP auprès des agriculteurs de la commune Kayanza qui s’étaient rendus ce jeudi le 4 novembre au dépôt de l’usine des Fertilisants organo-minéraux (FOMI) en vue de remettre les tickets leur donnés lors du payement pour les engrais comptant pour la saison culturale en cours.
Selon les agriculteurs contactés par l’ABP, d’autres fertilisants tels que Bagara, Imbura, Kcl et la dolomie ont été rendus disponibles à temps. « Le seul problème réside, depuis le début de cette saison jusqu’aujourd’hui, à l’acheminement des fertilisants de type Totahaza », s’inquiètent-ils, précisant que ce manque de fertilisants de type de Totahaza risque de se répercuter sur la production.
Pour faire face à cette situation amère, les agriculteurs de Kayanza demandent aux instances habilités d’intervenir pour limiter les pertes qui pourront être enregistrées.
Contacté à ce propos, M. Sylvestre Nduwimana, alias Pongo, un des grossistes qui s’approvisionne en fertilisants à partir de l’usine FOMI dit être au courant de cette situation. Il a fait savoir que lui et ses collègues ont déjà tiré la sonnette d’alarme et que les chargés de la production à l’usine FOMI ont signalé qu’il s’agit d’une des machines utilisées dans la transformation des fertilisants de type Totahaza qui serait tombée en panne.
Pour ce faire, M. Nduwimana a demandé à l’usine FOMI d’installer les machines en suffisance afin que ce problème ne se reproduise plus durant les saisons culturales ultérieures. Il a demandé toutefois aux agriculteurs d’attendre patiemment tout en promettant que la quantité de fertilisants qui sera disponible sera partagée équitablement entre les agriculteurs. La situation est ainsi au moment où le ciment fourni par la compagnie « Burundi Cement Company » est introuvable au chef-lieu de la province Kayanza, signale-t-on.