GITEGA, 24 jan (ABP) – La prière d’action de grâce de trois jours organisée par le parti CNDD-FDD à Gitega, a été clôturée samedi 22 janvier 2022, en présence du chef de l’État burundais, M. Évariste Ndayishimiye et d’autres hauts cadres du pays.
Dans son allocution de clôture, M. Ndayishimiye a mis en garde les gestionnaires de la chose publique, irréductibles au changement moral pour mieux servir le peuple, de se voir désormais licenciés. Il a annoncé qu’« Ils sont normalement appelés à être comme de bons pasteurs, mais curieusement, il y en a, parmi eux, qui affament leurs brebis au lieu de les engraisser », a-t-il fait une métaphore.
Ndayishimiye a fait savoir que l’on veut que le Burundi retrouve sa splendeur tel que le Tout Puissant lui en avait fait bénéficier à sa création, précisant que cela ne sera possible que si les cadres du pays sont animés d’un esprit de cheminer le peuple sur la voie du développement.
Aux responsables des sociétés étatiques ou para étatiques, le président de la République leur a demandé de les gérer en bon père de famille plutôt que les sombrer dans la faillite. Il leur a recommandé de gagner à la sueur de leur front, tout en signalant que les contrevenants à cette injonction se seront exposés aux châtiments impitoyablement. Les biens mal acquis finissent par la disparition, leur a-t-il fait un clin d’œil.
Ndayishimiye s’est également indigné des opérateurs économiques qui s’enrichissent sur le dos du pays et se tournent vers les pays étrangers pour y investir. C’est un signe de manque de patriotisme qui fait tomber en mal le développement du pays, a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a interpellé tous les Burundais d’enterrer à jamais, la hache de la guerre pour aligner le Burundi aux côtés des pays émergents.
Cela est possible du fait que le Tout Puissant a doté au Burundi des bienfaits, a-t-il déclaré, citant entre autres le dévouement de son peuple, les compétences variées de son fonctionnariat, sa position stratégique dans le continent africain, une pluviométrie modérée, une eau limpide, un sol fertile, un sous-sol riche ; bref un pays verdoyant que l’on qualifierait de paradis terrestre, a-t-il vanté.
S’adressant aux responsables des partis politiques, le chef d’État a recommandé d’entretenir de bonnes relations avec les autres partis. Quant à ces derniers, il a demandé d’être des conseillers du gouvernement plutôt que mettre le croc-en-jambe ses actions.
Pour conclure, M. Ndayishimiye a persuadé l’assistance par assurance que la confiance en Dieu de tout un chacun amènera celui-ci à inonder le Burundi des bénédictions et à rayonner dans le concert des nations. Il a terminé par une prière à la nation qu’il a faite à genou, ensemble avec les dirigeants des hautes institutions étatiques.