CIBITOKE, 31 mars (ABP) – Un atelier régional de formation de quatre jours, en entrepreneuriat, organisé par le ministère en charge de la jeunesse, par le biais de l’Agence burundaise pour l’emploi des jeunes (ABEJ), se déroule au chef-lieu de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi), du 29 mars au 1er avril 2022.
L’objet de cette formation des jeunes diplômés, dans les provinces de Cibitoke, Bubanza, Bujumbura et Mairie, est de leur apprendre des techniques d’identification des opportunités autour d’eux, pour créer leurs entreprises, d’après le formateur, M. Jean Pierre Ndayishimiye.
Ainsi, l’ABEJ à travers cette formation, veut qu’ils deviennent le moteur de création de l’emploi au Burundi, a-t-il précisé.
Pour le directeur de l’ABEJ, M. Vital Niyungeko, le gouvernement ne peut pas embaucher tous les diplômés, mais ne ménagera aucun effort pour les inciter à songer à créer de l’emploi, après de telles formations. Ce responsable de l’ABEJ a fait savoir que depuis sa création par le gouvernement en 2012, 5000 jeunes sont déjà formés dans beaucoup de services du pays, pour des stages du premier emploi.
Sur ce, une étude sur l’impact de ces stages, a montré que parmi ces derniers, 30% sont déjà engagés à la Fonction publique tandis que 52% ont créée des entreprises ou ont été embauchés dans le secteur privé, a-t-il révélé.
En plus de ces stages, le gouvernement octroie aussi à ces jeunes, des frais de déplacement estimés à 360.000 FBu par jeune, et certains en tirent de petits capitaux à mettre ensemble, pour démarrer leurs petits projets.
Cependant, quelques défis s’observent pour l’ABEJ. Il s’agit de l’augmentation, chaque année du nombre de jeunes en quête d’emploi, le manque d’expérience professionnelle et des moyens pour les affecter tous, a-t-il déclaré.
Le directeur de l’ABEJ encourage les jeunes à oser entreprendre, et leur a fait savoir qu’on peut devenir un grand entrepreneur à partir d’un petit métier, soulignant que l’entrepreneuriat est un long processus.
Quant aux participants, ils ont bien apprécié la formation qui vient les armer de techniques et d’opportunités d’affaires dans le contexte burundais. Ils ont remercié le gouvernement pour ses efforts envers eux, mais plaident pour élargir de telles formations à d’autres jeunes qui en ont tant besoin.