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La politique de reconversion socioprofessionnelle, une des voies de sortie du chômage

ByAdministrateur

Mar 31, 2022

GITEGA, 30 mars (ABP) – Le ministre ayant l’emploi dans ses attributions, Dr Thaddée Ndikumana, a recommandé aux jeunes diplômés en quête d’emploi d’adhérer à la politique de reconversion socioprofessionnelle initiée par le gouvernement pour en remédier au chômage. Il a ajouté que cette politique concerne aussi les mandataires politiques pour les préserver des situations socioéconomiques désagréables auxquelles ils font face à la fin de leur mandat.

Le ministre Ndikumana a livré ces propos lors d’un atelier que son ministère a organisé, en dates du 28 au 29 mars 2022, à Gitega (centre du Burundi), à l’intention des jeunes de la catégorie précitée, issus des communes de la province Gitega, pour les entretenir sur la portée de la politique de reconversion socioprofessionnelle.

Aux jeunes diplômés sans emplois, leur a-t-il expliqué, cette politique vise à leur inculquer des connaissances sur l’élaboration et l’exécution des projets bancables. Ces projets devront découler de leurs propres initiatives et ne doivent pas nécessairement cadrer avec les connaissances acquises dans les facultés universitaires ou dans des sections des écoles secondaires qu’ils ont fréquentées. Pour être plus efficaces, le mieux serait de travailler en associations ou en coopératives, leur a-t-il conseillé.

Dr Ndikumana a ajouté que cette façon leur sera bénéfique du fait qu’elle leur permettra la complémentarité dans leurs compétences. Mieux encore, a-t-il explicité, cette façon leur facilitera l’acquisition des financements de leurs projets dans les institutions bancaires, telle la Banque d’investissement pour les jeunes (BIJE) ou les micro-finances.

Quant aux mandataires politiques, la politique de reconversion sociopolitique prévoit l’épargne d’une pension complémentaire de leur part et d’une quote-part patronale pour pouvoir financer leurs projets, a dit le ministre Ndikumana. Cela a été conçu ainsi pour les aider à maintenir leur position socioéconomique, d’un côté, et d’éviter qu’ils ne retournent pas dans leurs fonctions d’origine du fait qu’ils y ont été remplacés par d’autres. Cela occasionnerait la pléthore du personnel et l’augmentation de la masse salariale.

Les participants à l’atelier ont salué la politique de reconversion socioprofessionnelle. Ils ont demandé la décentralisation de la BIJE pour qu’elle soit aussi profitable aux jeunes du Burundi profond.