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75 jeunes affiliés ou non aux partis politiques ont reçu une formation en droits humains

ByAdministrateur

Juin 6, 2022

CIBITOKE, 2 juin (ABP) – Le ministère de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, a organisé une formation en droits humains mercredi 1er juin au chef-lieu de la province Cibitoke (nord-ouest du Burundi), à l’intention de 75 jeunes affiliés ou non aux partis politiques, des provinces de Cibitoke, Bubanza, Bujumbura et la Mairie.

Dans son mot de circonstance, l’assistante du ministre de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, Mme Tantine Ncutinamagara, a indiqué que le gouvernement ne ménage aucun effort pour la promotion et le respect des droits humains. Dans le cahier de charges dudit ministère figure la rencontre des jeunes des partis politiques pour une éducation à la paix et à la réconciliation, la bonne cohabitation dans la paix et dans la sécurité.

Comme les jeunes sont facilement manipulables, ils doivent pouvoir adhérer aux idéologies, avec une vision claire, et être conscients que la politique doit rester une compétition d’idées et de programmes, a-t-elle indiqué.

Le gouverneur de la province Cibitoke, Carême Bizoza dans son discours d’ouverture, a fait savoir que le développement du pays est basé sur sa jeunesse, et en tant que futurs dirigeants, ils doivent s’impliquer dans le développement tenant compte de leurs devoirs et valeurs fondamentales.

Selon les organisateurs de cette session, pour un développement durable, les jeunes constituant environ 65% de la population burundaise, doivent savoir qu’il faut convaincre par la force des arguments et non par l’argument de la force.

Ainsi, trois thèmes ont été développés par différents cadres du ministère de la Solidarité nationale, dont le contenu de la loi sur la lutte contre les VBG; la citoyenneté responsable, la communication non violente, avant de donner la parole aux participants pour les échanges.  Différentes questions ont été posées par les participants sur les centres intégrés de prise en charge des VBG, la loi spécifique contre les VBG, les contraintes sur la mise en application de cette loi, les conflits politiques jusqu’à l’intervention de la justice, les unions libres,…

Des éclaircissements ont été donnés par différents orateurs, qui ont insisté au fait que les droits d’un citoyen sont toujours inséparables de ses devoirs. Il a été recommandé aux participants de transmettre les messages à leurs égaux et amis, au nom du ministère en charge des droits humains, travaillant pour asseoir une culture de paix et de réconciliation.