BUJUMBURA, 23 juin (ABP) – La ministre de la communication, des Technologies de l’Information et des Médias, Mme Léocadie Ndacayisaba a procédé jeudi le 23 juin 2022 à Kings Conference Center, au lancement des activités d’un atelier d’échanges entre les porte-paroles des ministères, les autres institutions et les responsables des médias.
A cette occasion, elle a remercié l’Ambassade de France qui a appuyé financièrement ces échanges à travers un vaste projet appelé Projet d’appui à la professionnalisation des médias (PAPROM) qui implique plusieurs partenaires.
Elle a indiqué que le journalisme évolue rapidement suite à l’usage des Technologies de l’information et de la communication, en particulier l’internet. C’est ainsi, a-t-elle dit, que les détenteurs de l’information, les porte-paroles des institutions doivent aussi suivre ce rythme afin de faciliter le travail des médias et des journalistes en particulier.
Le gouvernement du Burundi se réjouit selon la ministre, aujourd’hui de la collaboration qui existe entre les institutions de l’Etat et les médias, en témoigne les émissions publiques qui sont animées par les portes paroles dont celle du président de la République qui consacre plus de cinq heures à répondre aux questions des journalistes et celles de la population.
Elle a cependant déploré le fait qu’il y a encore des porte-paroles qui retiennent encore de l’information et refusent de répondre à l’appel ou à la demande des journalistes et les a invités à bien collaborer avec eux car ils servent de pont entre les institutions et la population ; afin que celle-ci sache ce qui est en train d’être réalisé. Cet atelier de deux jours sera donc une occasion d’échanger et de pointer du doigt sur tout ce qui entrave cette collaboration afin d’y trouver des solutions ensemble.
La ministre n’a pas manqué de plaider auprès du PAPROM pour qu’il intervienne dans la résolution du problème de brouillage des radios nationales par les radios rwandaises dans les régions frontalières avec ce pays. Et qui fait que les populations de ces localités ne parviennent pas à écouter les radios nationales.
L’ambassadeur de France au Burundi s’est réjoui que la France est en train de piloter ce projet qui comprend les trois volets à savoir le volet de formation initial qui consistera à appuyer trois universités en formation de journalisme, en audio-visuel et en mass médias, le volet de formation des journalistes continue et le volet de renforcement des échanges entre les représentants des institutions et ceux des médias. Ce projet rentre également, selon lui, dans le cadre du Plan national de Développement 2018-2027 du gouvernement et cadre bien avec le message du chef de l’Etat qui a souligné à plusieurs reprises l’importance des médias dans le développement du pays, a-t-il souligné.
Il a souligné par ailleurs qu’il fait suite à deux autres projets à savoir le projet de soutien au financement des médias privés et le projet PACAM dans lequel la France était chef de file. Il est à signaler que ce projet est exécuté via Sn media.