GITEGA, 24 Oct (ABP) – La première dame du Burundi et Représentante légale de la Fondation Bonne Action Umugiraneza, Mme Angeline Ndayishimiye, a plaidé pour l’intégration de la santé mentale dans les structures de santé publique. C’était au moment où elle procédait à l’ouverture des activités de l’atelier national sur la santé mentale, lundi le 24 octobre 2022, au Grand Séminaire Saint Jean Paul II de Gitega (centre du pays).
Mme Ndayishimiye a motivé son point de vue par les mauvaises conditions de vie auxquelles sont confrontés les malades mentaux. Elle en a citées entre autres la maltraitance, la stigmatisation des patients par leurs familles et la société ainsi que l’inaccessibilité aux soins de santé. Quant à la ministre en charge de la santé publique, Mme Sylvie Nzeyimana, elle s’est exprimée sur les causes liées aux maladies mentales. Elle a parlé notamment des séquelles des crises sociopolitiques qu’a traversées le Burundi se manifestant par la dépression. Elle a aussi ajouté les violences basées sur le genre, les violences sexuelles, la consommation des drogues et l’alcoolisme.
Cependant, a-t-elle rassuré, ces maladies sont guérissables quand elles sont soignées. A son tour, le représentant de l’organisation mondiale de la santé (OMS) et coordinateur ad intérim du système des Nations Unies au Burundi, a indiqué que cet atelier est une occasion de sensibilisation sur l’importance de la santé mentale et du bien-être des individus et des communautés.
C’est aussi une opportunité pour encourager les acteurs de terrain, les prestataires de soins, les partenaires au développement et poursuivre le plaidoyer et la mobilisation de tous en faveur de la santé publique. Après la séance des communications précitées, les participants ont suivi des exposés pour une compréhension approfondie du thème ci-haut évoqué.
Les cérémonies marquant la journée mondiale de la santé mentale, édition 2022, sont prévues, à Ngozi, mardi, le 25 Octobre 2022.