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Les administratifs de la mairie appelés à dénoncer les trafiquants des drogues de leurs quartiers

ByAdministrateur

Déc 22, 2022

BUJUMBURA, 21 dec (ABP) – Le maire de la ville de Bujumbura, M. Jimmy Hatungimana a rencontré la population urbaine des quartiers Gituro et Socarti de la commune Ntahangwa, pour recueillir leurs doléances et leurs préoccupations, conformément à la recommandation du chef de l’État, invitant les gouverneurs des provinces d’animer des conférences publiques.

Prenant la parole, les habitants du quartier Gituro ont indiqué qu’il y a de l’insécurité causée par les trafiquants et les consommateurs de drogues dont la booster. Ils ont expliqué que les  consommateurs  de ces stupéfiants deviennent des voleurs que ça soit dans les ménages, dans les boutiques, au marché et dans d’autres endroits. Ils ont ajouté que leur quartier est un lieu de rassemblement de voleurs de tous  les quartiers, zones et communes de la mairie de Bujumbura. Ils déplorent le fait que certains trafiquants de drogues et les consommateurs déjà confiés à la justice, soient libérés comme si c’est une petite infraction et pensent que certains professionnels de la justice sont corrompus.

                                                                                                Vue partielle des participants

A part la consommation des drogues, les habitants de Gituro ont aussi signalé un grand nombre  de professionnels de sexe vivant dans cette localité et même aux environs de la gare du Nord où passe la route protocolaire. Selon eux, cette catégorie de personnes constitue aussi une menace pour la sécurité. Un autre manquement soulevé est celui de la mauvaise distribution des produits de la BRARUDI et du ciment BUCECO.

Pour toutes ces doléances, le maire de la ville de Bujumbura a répondu que les chefs des dix ménages et les chefs de quartier sont demandés de bien renseigner le commissaire communal, en identifiant toute personne qui fait le commerce des drogues et même les consommateurs déjà connus et qui causent de l’insécurité, pour voir les stratégies à mettre en place en vue d’éradiquer ce fléau.  Il a mis en garde les administratifs qui refuseront de dénoncer les commerçants des drogues dans leurs quartiers, ils seront sanctionnés  et même limogés. Le comité mixte de sécurité est aussi invité à redoubler d’efforts pour voir comment vider les questions liées à la consommation des drogues.

Pour les présidents des cours et tribunaux de la commune Ntahangwa, ils sont demandés à ne plus considérer le trafic et la consommation des drogues comme une petite infraction, expliquant que la consommation des drogues détruit la vie des jeunes, le Burundi de demain.

Les administratifs et la police sont appelés aussi à faire l’identification de toutes les prostituées afin de connaître leurs provinces d’origine et les remettre à leurs provinces natales. Celles de la mairie de Bujumbura seront arrêtées pour faire des corvées de plus d’une semaine pour voir si elles peuvent abandonner ce mauvais métier. Pour les produits BRARUDI et le ciment BUCECO, il a demandé aux administratifs de bien coordonner la livraison et la distribution de ces produits.

Du côté des habitants de Socarti, qui est une propriété foncière de l’État, ils ont signalé certains d’entre eux ont déjà bénéficiée des parcelles à Maramvya de la commune Mutimbuzi pour déménager. D’autres attendent encore. Cependant, il y a ceux qui ont eu des parcelles à Maramvya mais n’ont pas encore déménagé. Ils ont aussi dénoncé des administratifs qui se sont donnés la permission de vendre des parcelles de Socarti.

Pour toutes les préoccupations des habitants de cette localité, le maire de la ville a rappelé que l’État a un projet de construire 25 buildings de logements sociaux dans ce quartier. Il n’a pas manqué de signaler que celui qui a acheté une parcelle dans le quartier Socarti a perdu, parce que c’est une propriété foncière de l’Etat et que personne n’a la permission de vendre les biens de l’État.

Pour les habitants qui n’ont pas encore eu des parcelles pour déménager, il a d’abord demandé ceux qui détiennent des informations par rapport aux parcelles déjà attribuées, celles vendus, et ceux qui ont eu des parcelles mais qui ont resté, de rencontrer le maire de la ville, pour pouvoir faire un rapport qui permettra la prise des décisions visant à bien gérer cette situation