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L’inspection générale de la Police Nationale du Burundi anime une réunion à l’endroit des responsables des sociétés privées de gardiennage

ByAdministrateur

Déc 27, 2022

BUJUMBURA, 23 déc (ABP) – L’inspection générale de la police Nationale du Burundi a animé, le jeudi 22 décembre 2022, une réunion à l’endroit des responsables des sociétés privées de gardiennage, dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail du personnel de ces sociétés.

Le commissaire central adjoint  chargé du suivi et du contrôle dédit sociétés, col. de police Jérôme Maniraho a fait savoir que les rapports du quatrième trimestre 2022 montrent que certaines sociétés  travaillent conformément à la loi  tandis que d’autres  ne respectent pas leurs devoirs envers les employés.

Selon lui, au Burundi il y a 40 sociétés agrées et classées dans trois catégories.

La première catégorie représente les sociétés qui travaillent conformément à la loi et à la réglementation, la deuxième catégorie regroupe les sociétés qui manifestent une volonté de pouvoir atteindre le niveau exigé de  réglementation et qui cherchent le bien-être de leurs employés, la troisième représente les sociétés qui ont tendance à ignorer la réglementation. Par exemple, elles n’ont pas de bureaux, elles exploitent les gens parce qu’elle n’a pas de personnel suffisant.

Face à ces observations, M. Maniraho a fait savoir que des recommandations ont été émises. Ces sociétés doivent avoir des sièges sociaux, cotiser à l’INSS pour tout le personnel, faire affilier leurs agents dans des mutualités de santé. Elles doivent aussi être en possession des registres des travailleurs, payer à temps les salaires, tout en considérant les heures supplémentaires.

Ces sociétés ont été également recommandées de conclure, avec son personnel, un contrat que ce soit d’essai, déterminé ou indéterminé. En plus, les agents de gardiennage doivent se distinguer par des uniformes et en bon état. Elles ont été, par ailleurs, invitées à produire des rapports mensuels et à les transmettre aux instances habilitées pour pouvoir trouver ensemble des solutions aux problèmes éventuels. Des sanctions sont prévues aux responsables qui ne respecteront pas ces recommandations, a souligné M. Maniraho.