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Certaines propositions pour le développement durable

ByAdministrateur

Jan 11, 2023

RUYIGI, 11 jan (ABP) – Les opérateurs privés du secteur de l’hôtellerie et tourisme en province de Ruyigi demandent au Gouvernement de voir à la baisse les frais d’agrément de leurs institutions et les taxes et impôts qu’ils payent annuellement pour que ce secteur puisse connaitre le développement durable dans cette province.

Cet appel est lancé après une retraire d’échange sur le contenu de la nouvelle politique nationale régissant ce secteur au Burundi, organisée par la chambre sectorielle de l’hôtellerie et tourisme au Burundi (HTB).Cette retraite  a vu la mise sur pied d’un organe provincial de concertation et de gestion dans ce secteur.

Comme l’a indiqué M. Herman Ndayisaba, expert en provenance de la chambre sectorielle de l’hôtellerie et tourisme au Burundi, ce secteur connait quelques lacunes organisationnelles qui occasionnent des pertes monétaires et la place du Burundi est de loin arrière par rapport aux autres pays de la communauté est africaine. Il a fait savoir que le Burundi a des atouts touristiques tels que des réserves naturelles et parcs, des eaux thermales et les chutes. Il existe aussi des infrastructures hôtelières qu’il faudrait exploiter au maximum, et que les revenues y relatives restent très bas en comparaisons des autres pays de la sous-région.

Selon cet expert, le rôle de ces descentes est de faire participer tous les opérateurs tant privés que publics pour qu’ils ajoutent une touche lié à la réalité de chaque  province, au projet de la politique nationale régissant le domaine de l’hôtellerie et tourisme, avant qu’il ne soit adopté et mise en pratique.

Les opérateurs en ce secteur à Ruyigi reconnaissent les points faibles et proposent les principales voies de solution pour relever ce secteur et promouvoir un développement durable. Ils ont entre-autre proposé qu’il y ait une mise en place d’un corps chargé de la régulation et du suivi de tout le secteur de l’hôtellerie et tourisme, pour qu’il y ait l’uniformisation et la coordination de toutes les opérations dans ce secteur.

Selon toujours ces opérateurs privés, le corps national devrait coopérer avec un organe provincial de concertation et de gestion  de ce secteur. Ils ont demandé au Gouvernement des formations en matière d’hôtellerie et tourisme, puisque la plupart des gens de ce secteur, sont des jeunes qui n’ont parfois aucune notion en la matière et ont souligné qu’ils devraient également connaitre leurs droits et devoirs.

Le conseiller du gouverneur de Ruyigi en charge des questions juridiques, M. Mathias Sindoraniwe  apprécie positivement l’étape déjà franchie en cette province et promet l’assistance à cet organe en cas de besoin. « Il est évident que le secteur de l’hôtellerie et tourisme n’était pas bien organisée et grâce à ce  début de processus enclenché pour la mise sur pied de la politique nationale de ce secteur, espérons que notre province en tirera également profit. A cette organe provinciale de consultation des hôteliers de Ruyigi, nous serons toujours à leurs côtés et leur viendront en aide autant qu’il le faudra », a-t-il annoncé.