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Retour du président de l’Assemblée nationale, de Bahreïn

ByAdministrateur

Mar 20, 2023

Bujumbura, 15 mars (ABP)-   Le président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe est rentré, mercredi le 15 mars 2023, d’une mission de travail, à Bahreïn (à Manama) où il avait participé à une réunion du Forum des parlementaires des pays non alignés et à la 146 ème Assemblée de l’Union interparlementaire.

Arrivé à l’aéroport international Melchior Ndadaye, le président de l’Assemblée nationale a indiqué à la presse que cette réunion était d’analyser la mise en œuvre des statuts adoptés, l’année passée, à Azerbaïdjan. On a ainsi étudié comment on peut transformer ce groupe des pays non alignés en une véritable institution comme l’EALA, la CIRGL, le Parlement panafricain et autres. Il a expliqué que ce qui a motivé de penser à l’institutionnalisation de ce groupe des pays non alignés est que pour le moment il n’y a pas de secrétariat exécutif et il n’y a pas beaucoup de jeux qui sont en train de se faire, à la base, au niveau administratif.

                                                                                                      le président de l’assemblée nationale à sa descente d’avion

Concernant les conséquences socio-économiques de la Covid-19, les pays non alignés se sont engagés de s’entraider pour que les uns et les autres puissent se relever.

S’agissant de la 146 ème Conférence de l’Union interparlementaire mondiale, la question était d’identifier les causes ou les raisons qui poussent les pays à ne pas avancer et à ne pas connaître le progrès socioéconomique qu’ils veulent. M. Ndabirabe a fait savoir qu’on a trouvé que cela est lié à l’exclusion, aux inégalités sociales, au non- respect d’autrui, à l’absence d’affection entre différents peuples qui constituent ces pays et à l’injustice.

En effet, on s’est convenu que les pays membres de l’Union interparlementaire puissent faire des efforts au niveau des parlementaires, qui en tant qu’élus du peuple, ont la mission d’expliquer et d’arracher ces sentiments de haine, de déséquilibre, d’exclusion, d’inégalités et d’autres à la population. On a aussi demandé à l’Union interparlementaire de mettre en place un projet de loi de nature à lutter contre les divisions et les exclusions de toute nature que ça soit religieuses, ethniques, tribalistes, de genre et autres. Une équipe technique a été mise en place pour préparer ce projet de loi et on attend une autre invitation pour analyser ensemble cette dernière, a conclu le président de la Chambre basse du parlement burundais.