CANKUZO, 12 mai (abp) – La province Cankuzo enregistre encore des enfants de pères inconnus. Cela a été révélé, mercredi le 10 mai, lors d’une réunion que la direction provinciale de développement familial et social a organisée, avec l’appui de l’Organisation internationale pour les Migrations, à l’endroit des intervenants en matière de protection des droits de l’enfant.
Au niveau de l’Etat civil, on témoigne que les mères de ces enfants affirment soit qu’elles ignorent leurs partenaires, soit que les pères refusent catégoriquement la paternité.
Selon les participants, les mères de ces enfants sont soit des filles mineures et les hommes qui les ont engrossées ont peur d’être accusés de viol, soit des filles qui partent à la recherche de l’emploi dans d’autres provinces ou en Tanzanie et qui reviennent avec grossesse.
De plus, les participants déplorent qu’il y en a qui ne reconnaissent pas leurs enfants alors qu’ils ont beaucoup partagé avec ces filles aux yeux de la communauté. Pourtant, selon toujours ces participants, ce dernier cas peut être parmi les preuves à présenter devant la justice, expliquant que l’enfant ne peut pas du tout être victime des erreurs des parents.
Le conseiller du gouverneur, chargé des affaires socio-culturelles, Mme Evelyne Dusenge a fait savoir que de tels cas comme les mariages précoces, sont des racines de violences dans différents ménages. Elle a interpellé les administratifs locaux pour la collaboration avec toutes les parties prenantes dans le domaine de protection des droits de l’enfant. Par ailleurs, elle a invité les différents leaders des coopératives à sensibiliser la population pour dénoncer le père qui refuse de reconnaître son enfant et pointer du doigt aux jeunes qui se préparent au mariage avant l’âge reconnu par la loi.