BUJUMBURA, 12 juin (ABP) – Les dépenses totales de l’Etat passent de 2.392,3 milliards de BIF en 2022/2024 à 3.952,9 milliards pour l’exercice 2023/2024, soit un accroissement de 65,23% », a indiqué M. Audace Niyonzima, Ministre des Finances, du budget et de la planification au développement. Il était l’invité de l’assemblée nationale, le lundi 12 juin 2023, pour s’exprimer sur le projet de loi portant fixation du budget général de l’État, exercice 2023/2024, soumis aux députés pour analyse et adoption.
S’exprimant à propos de cette hausse de 65,23% des dépenses de l’État par rapport à l’exercice précédent, M. Niyonzima a expliqué qu’elle est due, d’une part, à l’augmentation de l’investissement sur les ressources nationales pour la mise en œuvre des projets prioritaires du gouvernement. Une hausse qui est passée de 794,03 milliards de BIF pour l’exercice 2022/2023 à 1.058,9 milliards de BIF pour l’exercice 2023/2024.
La hausse des dépenses courantes, est l’autre aspect qui a influencé la hausse des dépenses générales de l’État. À ce niveau, le ministre en charge des finances a précisé ces dépenses courantes sont passées de 1.204,5 milliards de BIF pour l’exercice 2022/2023 à 2.027,8 pour l’exercice 2023/2024. Un accroissement de 68,3%.
Le Ministre en charge des finances a, par ailleurs, démontré que les recettes et dons accusent une augmentation de 46,9% par rapport à l’exercice précédent. Ces derniers « passent de 2.194,8 milliards de BIF pour l’exercice 2022/2023 à 3.224,07 de BIF pour l’exercice 2023/2024. Une hausse qui découle, selon lui, des « impacts budgétaires des nouvelles dispositions des recettes fiscales et non fiscales.
« Le déficit global de ce projet du budget général s’élève à 728,9 milliards de BIF contre 197,4 milliards de BIF en 2022/2023 », a estimé M. Niyonzima.
Niyonzima a poursuivi en faisant savoir que « le financement extérieur net s’élève à 148,1 milliards de BIF alors que le financement intérieur net est de 580,8 milliards de BIF. Et de conclure, que « le projet de loi du budget général de l’État pour l’exercice 2023/2024 se présente en équilibre ».