BUJUMBURA, 27 juin (ABP) – L’organisation CABI (Center of Agriculture and Biosciences International) a présenté, lundi le 26 juin 2023 à Bujumbura, un rapport d’activités réalisées en 2022 dans le projet plantwise destiné à accroître la sécurité alimentaire et à améliorer les moyens de subsistance des populations rurales, en réduisant les pertes de récoltes dues aux maladies et ravageurs des plantes.
Dans son allocution, le coordinateur de plantwise au Burundi Dr Célestin Niyongere a indiqué que le projet vise à renforcer les capacités des intervenants dans le secteur agricole, en matière d’identification et de gestion des maladies et ravageurs des plantes ainsi que les problèmes liés à l’insuffisance alimentaire. Les pertes dues aux maladies et ravageurs sont estimées autour de 40%, a-t-il précisé.
Concernant les activités réalisées, Dr Niyongere a expliqué que le projet a œuvré dans le renforcement des capacités dans le secteur agricole, visant à faire savoir les principales maladies et ravageurs qui attaquent les plantes et les techniques de lutte contre ces derniers. Aussi, ce projet a aidé dans la vérification de l’état des laboratoires, ce qui a révélé qu’il y a beaucoup à faire pour avoir des laboratoires bien équipés et capables de mener toutes les analyses, pouvant aider à avoir une meilleure production, en vue de viser les marchés internationaux.
Ainsi, a-t-il signalé, ce projet a renforcé les synergies entre les institutions du système phytosanitaire et celles de la vulgarisation pour identifier les problèmes de façon rapide, où un accent particulier a été mis sur la réduction des risques liés à l’usage des pesticides.
À son tour, le directeur général de l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), Dr Alfred Niyokwishimira a indiqué que depuis 2020, les orientations politiques dans le secteur agricole exigent que chaque bouche ait à manger et que chaque poche ait de l’argent. Or, selon lui, pour arriver à la production qui permet cela, il y a des actions qui doivent être menées. Parmi celles-ci, il y a le contrôle et la prévention des maladies et ravageurs des plantes. Il a aussi signalé que si l’on ne parvient pas à bien contrôler ces maladies et ravageurs des plantes, on ne pourra pas espérer d’avoir des produits de qualité accessibles aux marchés régionaux et internationaux.
