GITEGA, 4 sept (ABP) – Les voyageurs fréquentant le site des chutes de Karera, dans la zone de Mwishanga, en commune Musongati, dans la province Rutana (est du pays) ont émis le souhait d’une mise en valeur effective de ce site pour le rendre plus attrayant et pour satisfaire aux besoins des touristes.
Les voyageurs en question ont confié ces propos à l’ABP, lors d’une excursion effectuée ensemble, dans ledit site, avec les membres du club sportif de Gym Tonic dénommé Harubuzima de Gitega (centre du pays), samedi, le 2 septembre 2023.
Des voyageurs de plusieurs nationalités mêlées de la diaspora burundaise et d’une population des différents coins s’y sont rencontrés pour contempler les merveilles de ce site. Celles-ci sont constituées notamment de cinq chutes d’eau splendides, d’une flore luxuriante dont les arbres sont entrelacés, a-t-on constaté.
Les touristes ont apprécié cette nature, tout en égrainant des défis auxquels ils voudraient que les intervenants du secteur touristique y remédient. De ces défis, ils en ont cité entre autres la défectuosité de la route en terre permettant l’accès audit site, le manque de poteaux d’orientation, l’état piteux des lieux d’aisance, les pistes délabrés menant d’une chute à une autre, le manque de lieux de rafraîchissement (bar et restaurant), de logis pour ceux qui vous voudraient y séjourner ainsi que le manque d’abri en cas de pluie.
Le guide touristique, M. Jean Bosco Ndikuriyo, a allongé cette liste des défis par la nécessité des kits médicaux d’urgence, en cas de piqûres des visiteurs par des insectes, de morsures par des serpents ou tout simplement, en cas d’entorse ou de fracture suite au moment des randonnées dans le site voire en cas de malaise d’un visiteur. M. Ndikuriyo a soulevé également la nécessité d’implanter un poste de sécurité armée pour protéger les touristes et leurs biens contre des agresseurs éventuels. Le besoin des claquettes se fait sentir également aux voyageurs désireux de faire la baignade des chutes d’eau de même que l’engagement des guides touristiques maîtrisant le français et l’anglais et le Kiswahili pour mieux communiquer avec les voyageurs, a-t-il ajouté.
Nul doute que le relèvement de ces défis va générer d’avantage des recettes publiques, a indiqué M. Ndikuriyo, arguant que malgré ces défis, le site accueille approximativement pendant la saison sèche, près de cinq cents visiteurs par jour les weekends, à raison de cinq mille francs par visiteurs.