BUJUMBURA, 7 sept (ABP) – Les traumatismes peuvent être guéris, une fois bien traités et les gens dans le voisinage ont des tramas dus à la guerre que le Burundi a traversée a indiqué Mme Joyeuse Nahigejeje, du Trauma Healing and Réconciliation Service (THARS), dans un atelier de sensibilisation et d’information sur le traumatisme et la justice transitionnelle, tenue à l’intention des administrateurs des communes Kanyosha, Kabezi, Nyabiraba, Mutambu et Mutimbuzi, des assistants sociaux dans ces communes et des leaders religieux, le mercredi 6 septembre 2023.
Dans une interview accordée à l’Agence Burundaise de Presse (ABP), elle a indiqué que ça rentre dans les activités de THARS de les informer par la sensibilisation de ces autorités communales de l’existence de ces traumatismes et que THARS en collaboration avec MIPAREC, Impunity Watch et le journal YAGA, dans son projet « Parlons-en burundais » est là pour prendre en charge des personnes atteintes par le trauma et les inviter en tant que partenaires privilégiés à collaborer.
Elle a fait savoir que la prise en charge de ces personnes se fait par Councelling, par l’écoute attentive de ces personnes.
La justice transitionnelle vient dans la recherche de la vérité sur ce qui s’est passé, qui pourrait être à l’origine des traumatismes. Echanger, dialoguer sur ce qui s’est passé dans la communauté ou au pays soulage la personne traumatisée.
Cela se fait entre adultes et jeunes, les adultes témoignent sur ce qui s’est passé dans leur communauté, les jeunes écoutent et le vœu est que ce qui s’est passé ne se reproduit plus.
Quand, il s’avère nécessaire de réparer le tort causé aux victimes des traumas, a poursuivi Mme Nahigejeje, elle se fait de façon informelle dans la communauté. Les gens se mettent ensemble et décident de construire une maison, construire un pont qui sera le signe de la réparation communautaire.